La Mauritanie exprime à la Russie son inquiétude à propos de ses ressortissants en Ukraine

lun, 28/02/2022 - 17:46

La Mauritanie a exprimé ce lundi ses inquiétudes croissantes à propos de la sécurité de ses ressortissants bloqués en Ukraine depuis le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne.

Cette inquiétude a été exprimée par le ministre des affaires étrangères, de la coopération et des mauritaniens de l’extérieur, Ismael O. Cheikh Ahmed à l’ambassadeur de la fédération de Russie en Mauritanie Boris Jiko.

Selon l’agence mauritanienne d’information (officielle) le ministre des affaires étrangères a réitéré son souhait pour la mise en œuvre d’une trêve humanitaire, et l’ouverture d’un passage sécurisé permettant leur évacuation dans le plus bref délai.
Selon l’AMI le diplomate russe a promis de transmettre les autorités de son pays la demande du gouvernement mauritanien, réaffirmant que l’armée russe ne vise pas les quartiers d’habitation ni les endroits de rassemblement de civils.

Cette rencontre entre le ministre et l’ambassadeur de la fédération de Russie intervient quelques heures après que le ministère des affaires étrangères ait annoncé un accord avec le Maroc pour le rapatriement des étudiants mauritaniens en Ukraine à bord de vols de la Royal Air Maroc.
Selon le ministère des affaires étrangères, Ismael O. Cheikh Ahmed a eu une communication téléphonique avec son homologue marocain Nacer Bourita au cours de laquelle ils ont convenu de réserver des sièges aux étudiants mauritaniens sur les vols que la RAM va organiser pour l’évacuation des ressortissants marocains de l’Ukraine.

Le ministère a précisé que ces évacuations vont se limiter à des vols depuis les pays voisins de l’Ukraine à cause de la fermeture actuelle de l’espace aérien du pays.

Jeudi dernier des étudiants mauritaniens avaient publié des vidéos dans lesquels ils demandaient au gouvernement de leur pays d’intervenir pour les évacuer après le déclenchement de la guerre entre la fédération de Russie et l‘Ukraine.

Les étudiants mauritaniens avaient évoqué des « conditions dramatiques » dans lesquelles ils vivent depuis le début du conflit.