États-Unis : Trump «n'a rien exclu» concernant la Chine

ven, 17/07/2020 - 12:27

États-Unis : Trump «n'a rien exclu» concernant la Chine

Le Figaro - Le président américain Donald Trump n'a «rien exclu» concernant la Chine, a affirmé ce jeudi 16 juillet, la Maison Blanche tout en refusant de confirmer si une éventuelle interdiction du territoire aux membres du Parti communiste chinois était à l'étude.

«Il n'a rien exclu concernant la Chine», a déclaré Kayleigh McEnany, porte-parole de l'exécutif américain, dans un climat de vives tensions sino-américaines liées en particulier à l'avenir de Hong-Kong. Selon le New York Times, l'une des pistes à l'étude à la Maison Blanche est d'interdire l'accès au territoire américain aux membres du Parti communiste chinois et à leur famille.

Le quotidien précise cependant que cette mesure, qui n'est pas encore finalisée et pourrait être in fine rejetée par Donald Trump, se heurterait à d'importants obstacles.

Il met en particulier en avant des contraintes d'ordre pratique, soulignant que le Parti communiste chinois compte 92 millions de membres. De son côté, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo s'est borné à souligner que de «nombreuses idées» étaient à l'étude.

Une idée «pathétique» pour la Chine

Interrogée sur cette éventualité, Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a qualifié cette idée de «pathétique». «Nous espérons que les États-Unis ne feront rien qui enfreigne les règles de base qui gouvernent les relations internationales», a-t-elle ajouté.

En réponse à une loi draconienne sur la sécurité nationale imposée par Pékin, Donald Trump a annoncé mardi la fin du régime économique préférentiel accordé par les États-Unis à Hong Kong, centre financier international. «Hong Kong sera traité comme la Chine: pas de privilège spécial, pas de traitement économique spécial», a-t-il martelé.

Le président américain a par ailleurs promulgué une loi prévoyant des sanctions contre les responsables chinois appliquant les nouvelles règles sécuritaires pour réprimer toute dissidence.

Par Le Figaro avec AFP