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Le coronavirus contamine l’économie mondiale
Usines fermées en Chine et ailleurs, salons annulés... Le poids du pays, 16% du PIB de la planète, renforce l’impact du virus par rapport aux épidémies précédentes.
Par Armelle Bohineust
Cette vue aérienne montre les rues désertes — et habituellement bondées — du quartier financier et commercial de Lujiazui à Shanghai, le 7 février 2020. NOEL CELIS/AFP
«Des centres commerciaux fermés, quelques boutiques ouvertes avec des horaires réduits. Et, par-dessus tout, pas de circulation.» En quelques mots, Stefano Sassi, patron de la maison de luxe italienne Valentino, dresse le tableau de l’activité en Chine.
La deuxième puissance économique mondiale est à l’arrêt. Les champions du luxe, qui réalisent un tiers de leur chiffre d’affaires auprès de clients chinois, revoient donc leurs perspectives. Le britannique Burberry a fermé un tiers de ses 64 magasins en Chine et, avec l’accroissement des restrictions de déplacement, il redoute une dégradation de la situation hors du pays. L’Oréal, qui réalise la moitié de ses ventes en Chine via internet, espère amortir le choc.
