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Huawei ne sera pas interdit de 5G en France, mais la durée d'exploitation de ses installations sera limitée à 8 ans (Photo d'illustration). REUTERS/Arnd Wiegmann
Texte par :RFI
En France, les opérateurs télécoms vont connaitre, bientôt, quels équipementiers l’ANSSI les autorise à utiliser pour la 5G. Contrairement aux États-Unis et au Royaume-Uni, la France ne va pas interdire la technologie 5G développée par l’équipementier chinois Huawei, mais la limiter dans le temps.
Les autorisations d’exploitation seront limitées à huit ans pour les opérateurs, qui utiliseront les antennes du groupe télécom chinois. Nous ne sommes pas dans du Huawei bashing, ni dans du racisme anti-chinois, explique le directeur de l’ANSSI, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’informatiques. Mais c’est une question de souveraineté, le risque n’est pas le même, avec des équipementiers européens.
►À lire aussi : 5G : la France dégaine la « loi Huawei »
Orange a choisi le finlandais Nokia et le suédois Ericsson. Iliad, la maison mère de Free a choisi un partenariat, avec Nokia. Mais Bouygues Telecom et SFR qui utilisent déjà Huawei pour la 4G, vont devoir changer d’équipements.
Des recours en justice contre la 5G
La réaction des autorités chinoises ne s’est pas fait attendre. Pékin demande à la France de garantir un environnement équitable à ses entreprises.
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Reste qu’un autre obstacle pèse sur le déploiement de la 5G en France. Les opérateurs vont affronter les actions en justice lancées par des associations inquiètes des potentiels effets néfastes de la 5G sur la santé et l’environnement.
FRANCE
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