20 Minutes - Après le coup d'Etat perpétré le 19 août à Bamako, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a suspendu mardi le Mali de ses instances.
Cette décision a été prise lors d’une session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réuni en visioconférence sous la présidence de Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, a annoncé l’OIF dans un communiqué.
« Les membres du CPF ont décidé de prononcer la suspension de la République du Mali de la Francophonie tout en maintenant les actions de coopération bénéficiant directement aux populations civiles, ainsi que celles concourant au rétablissement de la démocratie », a précisé l’organisation.
« Un retour à l’ordre constitutionnel »
La Francophonie a également « appelé à la libération du président Keïta et des autres personnalités arrêtées depuis le 18 août, ainsi qu’à la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un gouvernement de transition conduit par une autorité civile, condition indispensable à une sortie de crise crédible et durable ».
Louise Mushikiwabo a insisté sur la nécessité d’un « retour à l’ordre constitutionnel » afin de « contribuer effectivement au rétablissement de la paix et de la stabilité » au Mali. Une « délégation de haut niveau » de l’OIF se rendra prochainement à Bamako « afin d’évaluer la situation et son évolution sur le terrain », a également indiqué la Secrétaire générale.
20 Minutes avec AFP