Des voitures à la dérive sur le fleuve Niger, près de Niamey, après les pluies diluviennes, le 9 septembre 2020. Boureima HAMA / AFP
Texte par :RFI
Près de 350 000 personnes ont été affectées par les pluies diluviennes dans le pays. C’est le cas notamment dans le Nord, à 950 km de Niamey, où la région d’Agadez concentre près d’un tiers des sinistrés. La capitale du même nom a été fortement touché.
Il a plu presque tous les jours depuis le 30 septembre sur la région d'Agadez, les dégats humains et matériels ne cessent d'augmenter. « Les maraîchers, nos jardins son partis, explique le présiednt du conseil régional d’Agadez Mohammed Anako, joint par Victor Mauriat, du service Afrique de RFI. Des habitations sont tombées. Des animaux sont transportés par des écoulements des massifs. »
Les berges ont été submergées par les crues des kori, ces petites cours d’eau venus des montagnes, autour desquels s'étaient établis les éleveurs mais aussi les maraîchers. « Les kori ont tout emporté, constate Ibrahim Asalek de l’ONG nigérienne HED-Tamat. Cela va faire un gros manque à gagner pour beaucoup de personnes dans les communes comme ici à côté d'Agadez. »
Secours ralentis
Les routes, souvent bloquées et impraticables, ralentissement le processus d’aide. De plus, le groupement des sapeurs-pompiers de la ville s’est lui aussi fait surprendre par la rapidité de l’inondation.
« Cette année, c'est vraiment un désastre, raconte le commandant du goupement, Aboubakar Biga. La quantité d'eau qui est tombée ici à Agadez et les inondations qui ont eu lieu... cela n'a jamais eu lieu ici auparavant. Même le groupement dans lequel je suis actuellement a été inondé jusqu'à 1m20... »
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Pour l’heure, il est encore compliqué de chiffrer l’ampleur complète des dégâts, tant la vaste région montagneuse d’Agadez est difficile d’accès. À l’heure actuelle, les pompiers tentent de recenser les pertes, parfois jusqu’à 400 kilomètres à la ronde.