Le directeur général de la formation professionnelle au ministère de la formation professionnelle, de l’artisanat et des métiers, M. Mahfoudh Abderrahman Lehbib, a souligné que le secteur déploie de grands efforts pour promouvoir la formation professionnelle dans le pays, notant que le ministère s’emploie cette année à former 3000 jeunes dans le cadre de son action visant à mettre en œuvre le programme du président de la République M. Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, qui vise à former 115.000 jeunes d’ici la fin de l’année 2029.
Dans une interview accordée à l’Agence Mauritanienne d’Information, il a expliqué que la réalisation de cet objectif passe par plusieurs plans et programmes que le secteur s’emploie à mettre en œuvre sur le terrain en construisant des sièges pour certaines écoles, en créant de nouvelles écoles et en agrandissant les celles existantes selon les normes internationales en matière de formation professionnelle.
Il a ajouté que le ministère cherche à maintenir la qualité de la formation par tous les moyens, tels que l’amélioration de la performance des formateurs par la formation continue, la fourniture d’équipements adaptés aux besoins du marché, la mise à jour des programmes et l’amélioration des bâtiments pour correspondre à ces curricula.
Le secteur cherche à atteindre cette qualité en fournissant des systèmes internationaux qui sont appliqués à toutes les institutions de formation, a-t-il dit, notant qu’à cette fin, le ministère a choisi un programme international appelé ISO 2100001 comme norme pour les institutions de formation dans tous les pays du monde.
Il s’agit notamment de l’adaptation de la formation aux besoins du marché, que le ministère cherche à mettre en œuvre à travers la coopération avec l’Union national du patronat mauritanien, avec laquelle un protocole d’accord a été récemment signé pour l’élaboration de programmes de formation dans les différents domaines de l’apprentissage.
Le directeur général de la formation professionnelle a déclaré que le ministère cherche à développer les compétences technologiques des étudiants en formation professionnelle et des formateurs eux-mêmes, notant que pour atteindre cet objectif, un protocole d’accord a été signé avec la fondation turque Waqf.
Lors des journées de la formation professionnelle organisées récemment, plusieurs expositions ont été mises en place pour créer une concurrence positive entre les formateurs et les écoles techniques afin d’améliorer la qualité de la formation, a-t-il ajouté.