
La Grande Mosquée de Nouakchott a abrité lundi une conférence intitulée « La Zakat et son impact sur la réalisation de la solidarité sociale », animée par Cheikh Mohamed Ould Mohamed GhOulam, au cours de laquelle il a abordé la Zakat et sa relation avec la solidarité sociale entre les musulmans.
Le conférencier a expliqué que la zakat est l’un des piliers de l’islam et qu’elle est obligatoire en vertu du Livre, de la sunna et du consensus, citant les paroles d’Allah Tout-Puissant : « Prenez de leur argent une charité qui les purifie, et priez pour eux, vos prières sont une demeure pour eux, et Allah est omniscient ».
Le conférencier a expliqué que la Zakat est le troisième des piliers de l’islam après l’attestation de foi et la prière. Le musulman est tenu de calculer chaque année lunaire (hégire) ce montant et de le donner « aux miséreux, aux pauvres, à ceux qui travaillent au service de la zakât, aux nouveaux convertis dont le cœur est à raffermir, aux endettés [qui ne peuvent pas s’acquitter de leurs dettes], aux combattants bénévoles et au voyageur [qui n’a pas ce qui lui permet d’atteindre sa destination » [sôurat At-Tawbah / 60]. La zakat est généralement payée pendant le mois sacré du Ramadan pour doubler son impact et les gens peuvent facilement calculer la zakat sur la propriété.
La Zakat est obligatoire dans l’or, les devises, les offres commerciales, les dettes commerciales, les récoltes et les métaux précieux.
Il a souligné que l’État est chargé de collecter la zakat, de la prélever sur les riches et de la distribuer aux pauvres du pays. Il a souligné que la zakat contribue à la solidarité sociale de manière équitable et durable et qu’elle est le meilleur moyen pour les pauvres d’aimer les riches.
Dans la deuxième partie de la conférence, le Dr Abdoulrahmane Ould Ebeti, spécialiste du diabète et des maladies glandulaires, a abordé les types de diabète, soulignant l’importance d’un dépistage précoce des personnes qui présentent des symptômes de diabète, ajoutant que le diabète a de graves conséquences sur les reins, les artères et d’autres organes s’il n’est pas traité rapidement.
Il a expliqué que les diabétiques peuvent jeûner à condition que leur diabète soit équilibré, qu’ils ne souffrent pas d’autres maladies chroniques et qu’ils n’aient qu’une seule dose de médicaments, tandis que ceux qui utilisent de l’insuline n’ont pas le droit de jeûner.
Il a exhorté les diabétiques à faire de l’exercice et à suivre un régime alimentaire sain.