2025 : L’année de la concrétisation et de l’institutionnalisation… La Mauritanie bâtit l’État de l’avenir

Chers lecteurs,

À l’orée de la fin de l’année 2025, la Mauritanie se trouve à l’aube d’une nouvelle étape, portant un bilan riche en réalisations qui ne se sont pas limitées à des promesses dans les discours, mais se sont transformées en une réalité tangible que le citoyen ressent dans son village et sa ville, dans sa santé et son éducation, dans sa dignité et sa stabilité. L’année 2025 a eu pour titre le plus marquant : « Traduire l’ambition en actes, et transformer les politiques en projets », sous la direction de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et grâce aux efforts organisés du gouvernement de Son Excellence le Premier ministre, Monsieur Mokhtar Ould Djay.

Cette année a connu une dynamique de développement exceptionnelle, dont la philosophie peut être résumée par la construction de « l’État des services et de la justice » à travers quatre piliers fondamentaux :

Premier pilier : La justice spatiale et la généralisation des services de base

Les disparités régionales ont toujours constitué un défi historique, et l’année 2025 est venue apporter une réponse décisive via des projets d’envergure qui ont changé la donne :

• Le projet d’alimentation en eau de Kiffa depuis le fleuve Sénégal: Plus qu’un simple pipeline, un projet souverain qui rompt avec la logique de la soif et de la marginalisation, pour acheminer l’eau potable aux villes de Kiffa, Sélibabi, Ghabou, Kankossa et des dizaines de villages, affirmant le droit de centaines de milliers de personnes aux fondamentaux de la vie.
• Le programme urgent de généralisation de l’accès aux services de base : Lancé par le Président depuis le Hodh El Chargui, confirmant que les priorités du citoyen éloigné sont les priorités de l’État. Celui-ci comprend le programme de développement des wilayas de l’intérieur (26 milliards d’ouguiyas), et le programme « Emmour – Villes de la Cohésion » pour construire des villes intégrées pour les catégories fragiles.
• Les visites de proximité présidentielles: De Tiris Zemmour au Hodh El Chargui, en passant par l’Assaba, le Brakna et le Gorgol, où des projets hydrauliques, énergétiques et sanitaires ont été mis en œuvre, confirmant que la capitale n’est plus l’unique pôle de développement.

Deuxième pilier : Bâtir l’Humain… Santé, éducation et autonomisation de la jeunesse

La direction a compris que la construction des nations commence par celle de l’Humain, d’où des avancées qualitatives majeures :

• Santé : De la gratuité des soins de réanimation et de la transplantation rénale, au doublement du nombre d’ambulances et des centrales d’oxygène, en passant par la construction d’hôpitaux de spécialités à Atar et Sélibabi, et le lancement du programme urgent pour la santé de la capitale.
• Éducation et autonomisation des jeunes : La conférence nationale pour l’autonomisation des jeunes a établi un plan pour fournir 30 000 opportunités d’emploi, augmenter le budget de fonctionnement, recruter 3 000 fonctionnaires, et lancer un prix présidentiel pour le volontariat. Ont également été créés le fonds de soutien au logement des enseignants, l’École nationale d’administration, de journalisme et de la magistrature, et l’Institut supérieur du numérique.
• Justice sociale : La régularisation de la situation de milliers de collaborateurs des médias publics et des travailleurs de « Somelc », ainsi que l’attribution de terrains aux ouvriers du port de Nouakchott, ont marqué un « réveil de la conscience de l’État » face à la marginalisation.

Troisième pilier : Les infrastructures souveraines et la modernisation de l’État

La capitale et les villes polaires ont connu une transformation urbaine reflétant une vision d’avenir :

• Nouakchott : Lancement du programme urgent de développement (8 composantes couvrant tous les services), inauguration du « Monument de la Nation », réhabilitation du lac de décharge et de la mare de la Cohésion, centre de données de Nouakchott, Centre national de transfusion sanguine, pont de l’Amitié, et projets de fluidification du trafic.
• Nouadhibou : Mise en service du câble sous-marin « EllaLink », projet d’eau de Boulenouar, complexe industriel de la pêche, réhabilitation du quai commercial, et école de technologie moderne.
• Énergie et richesses : Inauguration de l’usine de liquéfaction de gaz naturel sur le champ de Tortue en partenariat avec le Sénégal, marquant l’entrée de la Mauritanie dans l’ère de la souveraineté énergétique.

Quatrième pilier : L’enracinement de l’État de droit et de la bonne gouvernance

La base de la pérennité des réalisations réside dans :

• La lutte contre la corruption et le renforcement du contrôle : Soutien aux organes de contrôle (Cour des Comptes), mandat donné au gouvernement pour appliquer leurs recommandations, et transmission de dossiers à la justice, confirmant que l’ère de la tolérance envers les deniers publics est révolue.
• L’enracinement de la citoyenneté : Dans ses discours, le Président a tracé une ligne rouge : l’État prime sur les allégeances étroites, et l’appel au « lien de citoyenneté » a constitué le cadre fédérateur.
• Le dialogue national : L’affirmation qu’un dialogue national inclusif et franc est le mécanisme essentiel pour bâtir le consensus, sans conditions secondaires, fondant une nouvelle étape de stabilité politique.

Présence internationale et reconnaissance mondiale du modèle mauritanien

Les réalisations ne se sont pas limitées à l’intérieur, attirant l’attention du monde :

• La Mauritanie est membre du Comité contre la torture de l’ONU et affiche un niveau avancé dans la lutte contre la traite des êtres humains.
• Son Excellence le Président a reçu le titre de Champion des Sciences et de l’Innovation de l’Union Africaine.
• La présidence de la Banque Africaine de Développement, une participation active aux sommets mondiaux, et l’attraction d’investissements de milliards de dollars, reflètent la confiance internationale dans les politiques et la stabilité.

Conclusion : La légitimité par les réalisations

L’année 2025 a prouvé qu’une direction éclairée ne se contente pas de la légitimité des urnes, mais cherche à acquérir une « légitimité par les réalisations ». Chaque pont inauguré, chaque robinet d’eau ouvert dans un village reculé, chaque contrat de travail sécurisé, chaque patient soigné gratuitement, est une pierre dans l’édifice d’un nouvel État : l’État de l’Équité.

La route est longue et les défis persistent, mais les fondations solides posées cette année, sous la direction de Son Excellence le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, grâce aux efforts du gouvernement de Son Excellence le Premier ministre Mokhtar Ould Djay, et avec la confiance du peuple mauritanien, augurent d’un avenir plus radieux. C’est la Mauritanie qui se construit par la détermination de ses enfants et s’élève par la sagesse de ses dirigeants, pour être à tous, dans toute justice, liberté et unité.

Vive la Mauritanie libre et unie, et que la nouvelle année soit emplie de plus d’édification et de prospérité.

Par : Mohamed Taghiyoullah Ould Mohamed Laghdhaf Ould Aibetna