L’affaire de corruption qui pèse lourdement sur le secrétaire général du ministère de l’intérieur et de la décentralisation, Mohamed Hadi Macina, est demeurée toute la semaine passée, un sujet tabou pour les autorités officielles, d’habitude très empressées pour livrer leur lecture de certains événements nationaux ultrasensibles comme celui de la drogue.
C’est avec la nomination de son successeur, faite jeudi 18 février courant au terme d’une réunion du Conseil des Ministres, en la personne de Baba Ould Boumeiss, précédemment Secrétaire Général du Ministère de l'Emploi, de la Formation Technique et Professionnelle et des Technologie de l'Information et de la Communication, que les analystes peuvent percevoir une première réaction officielle timide vis-à-vis de cet épineux dossier.
Un dossier qui n’a pas encore livré tous ses dessous de cartes, et qui pourrait toucher d’influentes personnalités politiques et de puissants hommes d’affaires, dont certains ne seraient plus en activité au sein de la pyramide Etat.
C’est d’autant vrai que depuis 2009, date du scandale des bulletins de vote acquis à des fins d’élections "frauduleuses", 7 années se sont écoulées, régulièrement marquées par des nominations et des limogeages au sein du puissant ministère de l’intérieur et de la décentralisation.
Md O Md Lemine
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