Une nouvelle cellule « Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention (GARSI) », a été lancé mercredi, sous la présidence du ministre nigérien de la Défense Kalla Moutari à Niamey, dans le but de contribuer à la lutte contre le terrorisme et le crime, rapportent des médias locaux.
Selon M. Moutari, la création de ce groupe a été décidée par les ministres de la Défense et de la Sécurité des pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie) lors d’une réunion tenue il y a près de trois ans à N’Djamena.
Le GARSI, composé d’officiers, de sous-officiers et d’hommes de troupe de la gendarmerie nationale, “interviendra dans le cadre de la défense opérationnelle du territoire, la lutte contre la criminalité organisée et autres situations d’insécurité”, selon le haut commandant de la gendarmerie nationale, le colonel Salifou Wakasso.
L’unité est équipée par l’UE en matériel, à savoir “de blindés, de pickups Toyota, de motos, de camions-citernes, d’une ambulance, de cuisinières mobiles, de tentes et de drones, tout ce qu’il faut pour une unité de combat avec une grande autonomie”, a indiqué le colonel Wakasso.
Le ministre Moutari a remercié l’UE pour cet appui multiforme, avant de les assurer de faire bon usage du matériel mis à leur disposition.
Le Niger subit dans certaines de ces régions frontalières les exactions d’organisations terroristes sur trois fronts très actifs.
Ces organisations comprennent les groupes armés et autres bandits qui contrôlent le Sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du gouvernement de Mouammar Kadhafi, des groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements basés dans le Nord du Mali, ainsi que le groupe terroriste Boko Haram logé au Nigeria depuis 2009 et qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême Sud-Est).
NEWSROOM (ADV)