Dans son premier discours de candidature aux prochaines élections présidentielles, l’ancien premier ministre Sidi Mohamed O. Boubacar a dit qu’il s’offre à la Mauritanie aujourd’hui deux voies : celle de persister dans un régime autoritaire ou s’orienter vers la construction d’un état de droit et de citoyenneté.
S’adressant aux mauritaniens O. Boubacar s’est déclaré convaincu qu’ils partageaient son amertume eu égard aux situations déplorables que vit le pays, mais aussi son espoir pour des horizons nouveaux à même d’apporter au citoyen considération, égalité et dignité.
Devant des centaines de ses soutiens O. Boubacar qu’il était « douloureux de voir autour de nous des pays et des populations moins nantis se développer et se construire alors que nous nous stagnons dans la sphère de la pauvreté, le sous-développement et la mauvaise gouvernance.
Le candidat O. Boubacar qui avait été premier ministre lors de la transition, de 2005 à 2007 a dit qu’une étape a été importante avait été franchie pendant cette période sur la voie de la consolidation d’une véritable démocratie, une bonne gouvernance et la résolution des questions liées à l’unité nationale.
Ce processus a encore dit O. Boubacar a été biaisé par ceux qui tentent aujourd’hui de cultiver en nous la résignation, le désespoir et l’incapacité et qui veulent nous convaincre que la voie du changement est obstruée.
Il a évoqué son passé dans la gestion des affaires de l’état et son expérience qui lui a permis de contribuer à la résolution de crises cruciales et à réaliser des réformes structurelles, ajoutant qu’il mettait toute son expérience au service du pays.
Le candidat O. Boubacar a qualifié de déplorable la situation que vit la Mauritanie aujourd’hui et s’est déclaré «convaincu de pouvoir changer cette situation et de pouvoir construire cette Mauritanie à laquelle nous aspirons tous.»
Il a dévoilé sa vision pour l’avenir de la Mauritanie, « une Mauritanie moderne, solidement ancrée dans ses valeurs islamiques et de tolérance, sa civilisation arabo-africaine, la Mauritanie du droit des institutions, fière de son indépendance et de sa souveraineté, et dans laquelle se poursuit la construction d’une armée républicaine forte et respectée ».
« La Mauritanie, a encore dit O. Boubacar, ne s’hérite pas et l’avenir de son peuple ne peut être tributaire d’une personne ou d’un groupe ».
Pour O. Boubacar l’occasion est offerte aujourd’hui pour opérer un changement qui permettra à la volonté du peuple de triompher et de réaliser ses espoirs, « un rendez-vous avec l’histoire pour balayer le désespoir et la peur et qui ouvrira devant nous un avenir radieux, un avenir plein d’espoirs, de bienêtre et de victoires ».