Démarrage des travaux du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye en présence du Président de la République
AMI-
Brazzaville,
En présence de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, les travaux du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye ont démarré, jeudi, à Brazzaville, sous la présidence du président congolais M. Dénis Sassou Nguesso et en présence du président djiboutien, M. Ismail Omar Guelleh, du président de la Commission de l’Union africaine, du Secrétaire Exécutif de l' Observatoire du Sahara et du Sahel, ainsi que du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Libye et des représentants des parties libyennes.
En novembre dernier, le Président de la République avait souligné dans un discours prononcé devant le Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique que la chute de l’Etat Libyen en 2011 a été l’élément multiplicateur de l’embrasement de l’espace sahélo-saharien. Dès lors, toute tentative de lutte contre le terrorisme qui se veut efficace doit nécessairement intégrer la résolution de la crise libyenne, avait-il ajouté.
La Mauritanie s'est efforcée de renforcer les efforts visant à maintenir le cessez-le-feu inconditionnel et à respecter l'embargo sur les armes en Libye, comme seul moyen de revenir à un processus politique global garantissant le rétablissement de la sécurité et de la stabilité dans ce pays, ce qui est au centre de l'approche mauritanienne fondée sur une solution politique, loin de toute forme d'intervention étrangère.
M. Ghassem Salameh, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies en Libye, avait précédemment mis en garde contre la gravité de la situation dans ce pays, car il est devenu le théâtre de divers types d'armes et d’engins militaires hautement sophistiqués, et il y a des mercenaires et des groupes idéologiques des différentes parties du monde.
À son tour, Moussa Faki, président de la Commission de l'Union africaine, a déclaré que la violation de l'embargo sur les armes, le flux continu de mercenaires vers la Libye et l'ingérence étrangère croissante font peser des menaces sans précédent sur la Libye.
Il a exprimé le rejet par l’Union africaine de toutes les solutions militaires à la crise, appelant à une solution politique globale, sur la base de la proposition des trois pays africains membres du Conseil de sécurité des Nations Unies.