Les autorités algériennes ont placé en quarantaine mercredi 5 février courant durant quatorze jours (la durée de l'incubation du virus) à l'hôtel Marsa, à l'ouest d'Alger, les 48 personnes rapatriées de Wuhan à bord d'un vol spécial d'Air Algérie.
Parmi ces rapatriés, on compte 31 ressortissants algériens, majoritairement des étudiants, 10 Tunisiens, 3 Libyens et 4 Mauritaniens. Le rapatriement par l'Algérie des ressortissants mauritaniens, tunisiens et libyens a été exécuté à la demande des pays d'origine de ces expatriés en Chine.
Durant la quarantaine, un staff médical est à leur côté tout au long de cette période.
Les étudiants africains à Wuhan en Chine se sentent abandonnés par leurs gouvernements, apprend-on.
Par exemple, une douzaine d'étudiants sénégalais espéraient la mise en place d'un dispositif de rapatriement, mais ils ont vite déchanté.
Leur gouvernement a décidé plutôt de leur octroyer une aide de 1 000 dollars chacun, pour subvenir à leurs besoins sur place. Ils vivent dans l'angoisse et le confinement.
Le président Macky Sall trouve le coût du rapatriement élevé. "Cela requiert une logistique tout à fait hors de portée du Sénégal, notamment des avions spéciaux et du personnel", a-t-il déclaré à la presse.
Plus de trois cents ressortissants camerounais se trouvent dans la même situation dans la ville de Wuhan. Ils attendent d'être rapatriés.
Leur démarche auprès de leur ambassade n'a toujours pas abouti. Ils adressent leur SOS directement au président Paul Biya.
Certains ont épuisé leur réserves de nourriture. Le temps commence à être long.
La Côte d'Ivoire a débloqué quant à elle 25 millions de francs CFA pour venir en aide à ses étudiants bloqués en Chine, sans envisager le rapatriement sanitaire. C'est le cas également des étudiants guinéens.
Par La rédaction de Cridem, avec Agences
Source : Rédaction de Cridem
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