Financial Afrik - En Mauritanie, la Société nationale industrielle et minière (SNIM) vient de lancer un appel d’offres pour la réhabilitation et la modernisation de sa principale usine de traitement de minerai de fer dite Guelb 1. Cela sur fond d’embellie.
En effet, en dépit de la crise du Covid -19, l’entreprise d’une capacité de production de 12 millions de tonnes de minerai par an a écoulé entre le premier janvier 2020 et le 17 avril 2020 quelques 3,37 millions de tonnes à 89,95 dollars la tonne.
La société, fleuron de l’économie mauritanienne, tire son épingle du jeu grâce au fait que les prix du minerai de fer – soutenus par les baisses de production au Brésil et en Australie, deux pays victimes d’événements climatiques – n’ont pas connu d’effondrement.
Le projet de réhabilitation et de modernisation d’un montant de 90,5 M€ financé par le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) porte sur la conception, la fourniture, le montage et la mise en service d’une unité de concassage secondaire et ses accessoires ; d’une unité de broyage HPGR et d’un circuit de presses HPGR.
Il s’agit en clair pour la SNIM de remplacer ses anciens équipements de concassage et de broyage par d’autres plus sophistiqués et moins polluants susceptibles de prolonger la durée d’exploitation de sa principale usine de traitement de minerai de fer et d’augmenter sa compétitivité sur les marchés mondiaux.
La réhabilitation et la modernisation de son usine Guelb 1 et le dragage de son port minéralier de Nouadhibou sont les deux projets phares de la société. Le financement du dragage du port d’un montant de 109 M$ est bouclé depuis juillet 2018, toutefois aucun appel d’offres n’a été encore lancé pour l’exécution du projet.
Par Samba Camara