AMI- 0Le ministère de l'Enseignement fondamental et de la Réforme de l’Éducation nationale a expédié, mercredi, un premier lot de soutien scolaire, au profit des élèves de 6e année des zones reculées.
Le lot de dix mille livres, fruit de la coopération entre le ministère et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, (UNICEF), comprend des cours dispensées à travers la radio, la télévision et la plateforme en ligne, en plus de mille trois cents postes- radio destinés aux zones les plus isolées.
Le secrétaire général du ministère de l'Enseignement fondamental et de la Réforme de l’Éducation nationale, M. Idoumou Ould Abdi Ould Jiyid, a précisé qu’au matériel pédagogique s'ajoutent quatre véhicules tout terrain au profit des staffs pédagogiques des wilayas du Hodh Charghi, de l’Assaba et du Guidimakha.
Il a remercié l'UNICEF pour son généreux soutien, et a souligné que cette opération confirme l’intérêt que le gouvernement accorde à l’atténuation des effets de cette pandémie sur la famille scolaire.
M. Mohamed El-Moustapha, dit Idoumou Ould Abdi Ould Jiyid a déclaré qu'il existe un plan général pour faire face à cette pandémie, qui sera lancé prochainement, ajoutant qu'un guide scolaire pour la sixième année sera présenté, ainsi qu’une série d'exercices.
À son tour, le président de l'Association des parents d'élèves, M. Ahmed Ould Sghair, a remercié le ministère et l'UNICEF pour cette opération, qui était une exigence importante pour les parents, et qui permettra de dispenser des leçons à 83 000 élèves dans les points les plus reculés du territoire national. Il a demandé l’accélération de la mise en œuvre des phases suivantes afin que les élèves puissent disposer des leçons à temps.
À son tour, la représentante du Fonds des Nations Unies pour l'enfance, Mme Judith Léveillée, a expliqué que le monde est aujourd'hui en crise à cause du coronavirus. Elle a loué les efforts déployés par le gouvernement mauritanien depuis l'émergence de cette épidémie, et a renouvelé l'engagement de son organisation à soutenir la Mauritanie face aux conséquences de la pandémie.