Au cours d’un scrutin inédit les Russes ont approuvé une reforme de leur Constitution, dont l’article 81 permet désormais à Vladimir Poutine de rester au pouvoir après la fin de son mandat, en 2024. Ce changement lui permettrait de rester au Kremlin jusqu’en 2036, l’année de ses 84 ans. D’autres amendements renforcent certaines prérogatives présidentielles.
Cette mesure–la «remise à zéro» des mandats présidentiels–était noyée dans une longue liste de quarante-six amendements constitutionnels, touchant aux sujets les plus divers, soumis à l’assentiment des électeurs. Selon des résultats quasi définitifs, 78 % des électeurs se sont prononcés en faveur de la réforme. La participation s’établit à 65%, proche de l’objectif de 70 % fixé selon de nombreuses sources aux responsables régionaux. La révision introduit aussi dans la Constitution des principes conservateurs chers au président-foi en Dieu, mariage réservé aux hétérosexuels, enseignement patriotique, ainsi que des garanties sociales, comme l’indexation des retraites.
Avec le ParisienAu cours d’un scrutin inédit les Russes ont approuvé une reforme de leur Constitution, dont l’article 81 permet désormais à Vladimir Poutine de rester au pouvoir après la fin de son mandat, en 2024. Ce changement lui permettrait de rester au Kremlin jusqu’en 2036, l’année de ses 84 ans. D’autres amendements renforcent certaines prérogatives présidentielles.
Cette mesure–la «remise à zéro» des mandats présidentiels–était noyée dans une longue liste de quarante-six amendements constitutionnels, touchant aux sujets les plus divers, soumis à l’assentiment des électeurs. Selon des résultats quasi définitifs, 78 % des électeurs se sont prononcés en faveur de la réforme. La participation s’établit à 65%, proche de l’objectif de 70 % fixé selon de nombreuses sources aux responsables régionaux. La révision introduit aussi dans la Constitution des principes conservateurs chers au président-foi en Dieu, mariage réservé aux hétérosexuels, enseignement patriotique, ainsi que des garanties sociales, comme l’indexation des retraites.
Avec le Parisien