RFI
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, le 13 décembre 2017 LUDOVIC MARIN / AFP
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta poursuit les consultations pour trouver une issue à la crise politique née de la contestation des dernières élections législatives. Il a déjà reçu dimanche l’opposition. Insatisfaits après cette rencontre, les opposants ont durci le ton en redemandant sa démission. Lundi, la Convergence des forces républicaines (CFR), qui regroupe des associations et partis politiques « républicains » mais proche du pouvoir, ont dénoncé la demande de l'opposition et appelé au dialogue.
Nous disons que les demandes de M5 sont illégitimes, infondées et inappropriées, car ne se basant sur aucune logique électorale et ni sur les lois de la République. Nous en appelons encore à leur sens de la responsabilité d’aller vers le dialogue prôné par les amis du Mali, par les notabilités du Mali, par les libéraux religieux toutes confessions confondues du Mali. Nous demandons à chacun d’être habité par la raison et de revenir dans la République afin que le Mali avance. Vous savez que ça fait trois semaines que nous n’avons pas de gouvernement, le pays est en crise depuis 2012. L’ennemi commun que tous les Maliens doivent combattre ensemble est le terrorisme au Sahel qui sévit dans le nord de notre pays et même dans le centre.
Fatoumata Sacko, vice-coordinatrice de la Convergence des forces républicaines (CFR)
Serge Daniel