Trois dirigeants de l’opposition ivoirienne ne reconnaissant pas la réélection du président Alassane Ouattara et ayant formé un régime de « transition » font l’objet d’une enquête pour « mouvement insurrectionnel », « assassinat » et « actes de terrorisme », a déclaré vendredi le procureur d’Abidjan Richard Adou lors d’une conférence de presse.
Il s’agit de Maurice Kakou Guikahué, numéro deux du principal parti d’opposition, « interpellé le 3 novembre », du porte-parole de la plate-forme d’opposition Pascal Affi N’Guessan, ancien Premier ministre, et de l’ancien ministre Abdallah Mabri Toikeusse, ces deux derniers étant « en fuite et activement recherchés », selon le procureur.