Le ministre de l’équipement révèle la révision de l’accord relatif à la construction du quai des conteneurs au PANPA
Sahara Médias - Le ministre mauritanien de l’équipement et des transports Mouhamedou Ahmedou M’Heïmid a annoncé mercredi la révision de la convention portant création d’un quai pour les conteneurs et les hydrocarbures au niveau du port autonome de Nouakchott dit port de l’amitié conclu avec la société ARISE MAURITANIE.
Lors d’une conférence de presse le ministre a dit que trois options s’offraient au gouvernement mauritanien à propos de cette convention. La première, selon le ministre, poursuivre l’accord, un choix exclu eu égard à l’existence de certains articles contraires aux intérêts de la Mauritanie.
La seconde option, selon le ministre, est l’annulation de la convention et sa dénonciation avec ce que ce choix entraine le recours aux juridictions internationales et enfin un troisième choix une révision des articles de la convention afin de les améliorer et prendre en compte l’intérêt national.
Le ministre de l’équipement a déclaré que le gouvernement a choisi la troisième option qui tienne compte de l’intérêt national, ajoutant que ce projet constitue une importante opportunité et un projet stratégique pour renforcer la concurrence économique.
Les négociations pour la révision de cette convention, selon le ministre, ont duré trois mois, une mission qui a été confiée à une commission technique présidée par le directeur général du port autonome de Nouakchott.
Pour sa part le directeur général du port, Sid’Ahmed O. Raïss a reconnu que les négociations n’ont pas été faciles, le partenaire était attaché à la convention initiale.
Selon O. Raïss cette convention ne pouvait être maintenue car ayant été, selon lui, entourée d’un grand flou.
Le directeur général du PANPA a ajouté que le gouvernement a conclu un accord avec un fonds français pour exécuter le projet, un fonds crédible et disposé à faire le nécessaire.
Il a ajouté que le gouvernement est convenu des détails de l’investissement avec le partenaire, avant d’ajouter que les prix qui devaient être appliqués sont exorbitants et devaient affecter sérieusement les poches du citoyen et donnait par ailleurs à l’investisseur étranger beaucoup de prérogatives et des services qui ne sont pas de ses compétences.
« Nous partagerons les bénéfices avec l’investisseur a encore dit O. Raïss avec qui nous sommes convenus de maintenir les prix pendant les 5 prochaines années et de conditionner toute augmentation ultérieure à l’accord du ministère de l’équipement et des transports. »
Enfin le directeur général du port de Nouakchott a déclaré que le gouvernement avait des appréhensions sur les exonérations, précisant que l’état a récupéré 120 milliards après la révision de la convention.