Agence Ecofin - La restauration des écosystèmes dans les zones arides et désertiques d'Afrique préoccupe les gouvernements et institutions supranationales. Ainsi, la Banque mondiale à la suite de la Banque africaine de développement, annonce un engagement dans ce sens.
La Banque mondiale prévoit d’investir plus de 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour contribuer à restaurer les paysages dégradés, améliorer la productivité agricole et renforcer les moyens de subsistance dans 11 pays d’Afrique situés sur une bande du territoire qui s’étend du Sénégal à l'ouest à Djibouti à l'est du continent.
« Cet investissement qui intervient à un moment crucial permettra d’améliorer les moyens de subsistance dans des pays qui se relèvent de la covid-19 tout en étant confrontés aux conséquences des pertes subies par la biodiversité et le changement climatique », a fait savoir David Malpass, président de l'institution, lors de son intervention au sommet One Planet Summit.
Le Groupe de la Banque mondiale n'a pas manqué de signaler à la suite de cette décision qu'il était le plus grand bailleur de fonds multilatéral pour les investissements climatiques dans les pays en développement.
Une déclaration conforme avec l'engagement pris en décembre 2020, de consacrer 35 % en moyenne de ses financements des cinq prochaines années pour des projets qui ont un impact pour le climat.
En Afrique cependant, l'institution de Bretton Woods n'est pas le seul acteur majeur. La Banque africaine de développement (BAD) lors du même sommet a aussi annoncé un projet analogue.
L'institution multilatérale africaine de financement du développement prévoit de mobiliser 6,5 milliards $ au cours des cinq prochaines années pour contribuer au financement de la Grande muraille verte. Cette initiative de l’Union africaine vise à lutter contre les effets du changement climatique et de la désertification en Afrique avec la création au passage de 10 millions d’emplois durables.
« Ces ressources permettront de mettre en œuvre une série de programmes de soutien à la Grande muraille verte, en s’appuyant sur des sources de financement internes et externes, entre autres, le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA), le Fonds vert pour le climat (FVC) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) », a indiqué l'institution dans un communiqué
Son président, Akinwumi Adesina, a d'ailleurs été salué pour son leadership en matière de lutte contre les changements climatiques en Afrique.
« Je voudrais saluer l'engagement du Dr Adesina, président de la Banque africaine de développement, qui a accepté de jouer le rôle de champion de la mobilisation des ressources et d'aider à lever, d'ici 2030, tous les fonds nécessaires à la réalisation de la Grande muraille verte », a déclaré aux participants le président français, Emmanuel Macron, dont le pays a coorganisé l'événement avec les Nations unies.
Idriss Linge
Agence Ecofin - La restauration des écosystèmes dans les zones arides et désertiques d'Afrique préoccupe les gouvernements et institutions supranationales. Ainsi, la Banque mondiale à la suite de la Banque africaine de développement, annonce un engagement dans ce sens.
La Banque mondiale prévoit d’investir plus de 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour contribuer à restaurer les paysages dégradés, améliorer la productivité agricole et renforcer les moyens de subsistance dans 11 pays d’Afrique situés sur une bande du territoire qui s’étend du Sénégal à l'ouest à Djibouti à l'est du continent.
« Cet investissement qui intervient à un moment crucial permettra d’améliorer les moyens de subsistance dans des pays qui se relèvent de la covid-19 tout en étant confrontés aux conséquences des pertes subies par la biodiversité et le changement climatique », a fait savoir David Malpass, président de l'institution, lors de son intervention au sommet One Planet Summit.
Le Groupe de la Banque mondiale n'a pas manqué de signaler à la suite de cette décision qu'il était le plus grand bailleur de fonds multilatéral pour les investissements climatiques dans les pays en développement.
Une déclaration conforme avec l'engagement pris en décembre 2020, de consacrer 35 % en moyenne de ses financements des cinq prochaines années pour des projets qui ont un impact pour le climat.
En Afrique cependant, l'institution de Bretton Woods n'est pas le seul acteur majeur. La Banque africaine de développement (BAD) lors du même sommet a aussi annoncé un projet analogue.
L'institution multilatérale africaine de financement du développement prévoit de mobiliser 6,5 milliards $ au cours des cinq prochaines années pour contribuer au financement de la Grande muraille verte. Cette initiative de l’Union africaine vise à lutter contre les effets du changement climatique et de la désertification en Afrique avec la création au passage de 10 millions d’emplois durables.
« Ces ressources permettront de mettre en œuvre une série de programmes de soutien à la Grande muraille verte, en s’appuyant sur des sources de financement internes et externes, entre autres, le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA), le Fonds vert pour le climat (FVC) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) », a indiqué l'institution dans un communiqué
Son président, Akinwumi Adesina, a d'ailleurs été salué pour son leadership en matière de lutte contre les changements climatiques en Afrique.
« Je voudrais saluer l'engagement du Dr Adesina, président de la Banque africaine de développement, qui a accepté de jouer le rôle de champion de la mobilisation des ressources et d'aider à lever, d'ici 2030, tous les fonds nécessaires à la réalisation de la Grande muraille verte », a déclaré aux participants le président français, Emmanuel Macron, dont le pays a coorganisé l'événement avec les Nations unies.
Idriss Linge