tJournal Le Terroir - Depuis sa prise de fonction au courant de l’année 2019, Ahmedou Mohamed Elmoustapha chef du centre d’enrôlement des citoyens à Boghé adopte un comportement un peu bizarre. En tout cas, sa gestion reste très décriée par un grand nombre de citoyens.
La majorité des citoyens candidats à l’enrôlement auprès du centre d’accueil à Boghé se plaignent de tracasseries de la part des responsables trouvés sur place. Ces plaintes vont de la lenteur du traitement des cas, en passant par la corruption (exigence de sommes d’argent pour établir un document d’état civil).
Une dame nommée Fatma, ressortissante de Maghta Lahjar fait la pluie et le beau temps selon plusieurs citoyens interrogés. Les accusations pointées à l’endroit de cette dernière dépassent l’endettement. Tous les jours, c’est une file indienne de gens venus s’enrôler devant la porte d’entrée du centre d’enrôlement à Boghé.
Les candidats à l’enrôlement restent débout, bravant le soleil et le froid. Beaucoup d’entre eux passent la nuit prés su centre d’enrôlement. Ils viennent de loin, en plus. Dix dossiers sont traités par jour selon des témoins dignes de foi. Nous sommes venus rencontrer le chef de centre, le 29 décembre, mais en vain.
Le garde trouvé sur place a refusé de nous communiquer son numéro de téléphone. Il a quand même un GFI ? Attendez Djibril, un planton du centre pour lui annoncer votre présence me dit-il. Ce dernier arrivé à 11 h 45 mn, il me dit d’attendre qu’il prenne son petit déjeuner.
Car, le boss vient se réveiller, lui qui loge désormais dans le siège payé par l’argent des contribuables qu’il malmène dehors ! Il n’est plus SDF. Le Raîss, Ghazouani a déjà parlé publiquement à Kaédi au sujet de sa volonté à régler la problématique de l’enrôlement.
L’auxiliaire de l’état civil qu’il est dort et se réveille à midi pour prendre son petit déjeuner. Un peu de respect au moins pour nous qui payons l’eau et l’électricité que vous consommez ! S’il veillait pour travailler d’accord.
Un chef de service qui ose adopter un comportement à Boghé qu’il n’adoptera jamais à Agchorguitt, sa localité natale. Dans quel pays sommes-nous ? La commission chargée de vider le contentieux des citoyens non enrôlés, traite dix dossiers par jour et souvent ce ne sont que trois ou quatre dossiers qui sont acceptés selon plusieurs sources. Les autres sont renvoyés pour un complément de dossiers qui n’en finit pas.
Surtout que le tribunal du Cadi se trouve à 2 Km du centre d’enrôlement. Manque de volonté ou ignorance des textes ? Nos colonnes restent ouvertes à Ahmedou Mohamed Elmoustapha chef du centre d’enrôlement des citoyens à Boghé s’il souhaite réagir.