Essahraa - La Mauritanie avait formulé en 2017, à l'intar du Maroc et de la Tunisie, une demande d’adhésion à la Cedeao, avec le statut d’observateur et de membre associé.
Quatre ans après, la situation reste floue, rapporte le magazine Jeune Afrique, selon lequel, aucune réponse ne profile à l’horizon. Concernant la Mauritanie, le pays membre de la Cedeao jusqu’en 2000 a multiplié les allers-retours pour intégrer l'organisation sous-régionale.
Au printemps 2017, Nouakchott a signé un accord avec la Cedeao portant sur la libre circulation des biens et des personnes entre le pays et les 15 États membres de la communauté, avec un retour dans la zone de libre-échange ouest-africaine prévu en janvier 2019.
Cet accord devait encore faire l’objet d’une validation lors du prochain sommet de la Cedeao, en juin de la même année.
La CEDEA est réticente à accepter l'adhésion de la Mauritanie comme membre de la zone de libre-échange ouest-africaine, a affirmé un expert au confrère panafricain, soulignant que le pays a été invité à revoir l'accord et à rédiger une nouvelle demande d'adhésion.
La Mauritanie avait quitté la Cedeao en 2000 pour se consacrer à la construction de l’Union du Maghreb Arabe. Mais ces espoirs se sont évaporés et le projet maghrébin s'est transformé en projet mort-né.