Le communiqué publié par la présidence algérienne « rejette catégoriquement les propos qui constituent une immixtion dans ses affaires intérieures et une atteinte tout aussi inacceptable pour le souvenir de 5.630.000 martyrs, qui ont sacrifié tout ce qu’ils ont de précieux lors de la résistance héroïque contre l’invasion et la colonisation françaises. »
Le communiqué ajoute que « les crimes de la France sont incalculables et doivent être considérés comme un génocide contre l’humanité.
Ces crimes qui ne peuvent être soumis à prescription, ne doivent faire l’objet d’aucune manipulation de faits et d’interprétations qui en diminueraient la laideur. »
Dans ses déclarations le chef de l’état français avait dit que l’Algérie était dirigée par un système politique militaire, avec un régime officiel, différent de la réalité, basé plutôt sur la haine à l’endroit de la France.
L’Algérie avait convoqué jeudi dernier son ambassadeur en France après la décision de Paris de réduire le nombre de visas accordé aux citoyens algériens, tunisiens et marocains, désireux de se rendre en France.
Le ministère algérien des affaires étrangères a considéré cette mesure unilatérale de la part du gouvernement français.