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Sahara Médias - Le ministère mauritanien du pétrole a révélé que la décision définitive de la seconde phase pour le développement du champ gazier « grande tortue-Ahmeyime » est en cours de révision et que le résultat est attendu avant la fin de l’année 2022 ou au début de 2023.
La décision définitive d’investissement est une étape importante car elle confirme l’engagement de l’investisseur dans l’exploitation et le développement du champ en déterminant les coûts du projet et l’annonce de son démarrage effectif, selon un plan clair et précis.
Le directeur général des hydrocarbures au ministère mauritanien du pétrole, Moustapha Béchir a déclaré que la deuxième étape pour le développement du champ gazier doit être sensiblement améliorée, car bon nombre des chapitres du financement ont été affecté par la première étape du projet.
Le responsable mauritanien s’exprimait lors d’une réunion consacrée à ma Mauritanie à laquelle prennent part des consultants et des directeurs exécutifs de sociétés pétrolières et énergétiques dans le cadre de la semaine africaine du pétrole et la conférence sur l’énergie à Dubaï.
« Nous planchons actuellement sur la sur la révision de la seconde étape du développement du projet afin de la soumettre à des améliorations importantes, à l’accélérer et accroitre ses revenus économique » a notamment déclaré le responsable mauritanien qui a estimé que la décision définitive de l’investissement interviendra à la fin de cette année ou au début de l’année prochaine.
Alors que les parties concernées par le projet travaillent à son développement, elles estiment que la production interviendra fin 2023, après le retard consécutif à la pandémie du coronavirus et la hausse des coûts à cause des perturbations des marchés.
La première phase du projet piloté par la société britannique British Petrolium était programmée le premier trimestre de 2023 avec une première capacité de production de 2,5 millions tonnes/annuellement et il est attendu que la deuxième phase permette de porte ce chiffre à 5 millions annuellement.
Ces développements interviennent alors qu’on enregistre un déficit important au niveau de l’offre sur les marchés mondiaux du gaz, les prix de cette matière ont atteint des records aux Etats Unis, en Europe et en Asie alors que la demande a dépassé le disponible sur le marché.
Des analystes estiment que les projets analogues à ceux du gaz mauritano-sénégalais profiteront de la situation actuelle sur les marchés mondiaux et créeront un certain équilibre.
La société britannique et ses partenaires dans le champ COSMOS Mauritanie-Sénégal avaient pris la décision d’investir définitivement dans la première phase de ce projet en décembre 2018 quand ils avaient décidé envisagé la production de 10 millions/tonnes annuellement.
D’autre part la Mauritanie parie sur le champ « BIR ALLAH », découvert dans les eaux territoriales mauritaniennes, et le directeur général de la société mauritanienne des hydrocarbures a dit que le développement de ce champ a pris du retard à cause des changements intervenus au niveau du marché et les mutations des projets « des combustibles fossiles ».
Il a ajouté que le ministère et ses partenaires évaluent actuellement « BIR ALLAH » avec différentes options, soit produire le gaz liquide, l’hydrogène vert ou encore les produits pétrochimiques.
La société BP avait annoncé en 2019 qu’elle a découvert d’importantes quantités de gaz de niveau mondial dans la zone de BIR ALLAH.
Alors que la Mauritanie s’apprête à entrer dans le club des producteurs du gaz naturel, elle expose ses opportunités d’investissement au cours de la semaine africaine pour le pétrole et la conférence sur l’énergie qui se tiennent actuellement aux Emirats arabes unis.
Ces discussions se sont déroulées en présence du directeur chargé du développement au sein de la société TGS et l’adjoint du responsable des grands consultants dans le domaine du pétrole et du gaz au sein de la société ION, liée au ministère du pétrole par un accord pour le traitement et la promotion des données géologiques en Mauritanie.
La rencontre a également examiné la position stratégique de la Mauritanie, la présence des sociétés pétrolières dans le pays, en plus des potentialités du pays dans les domaines pétrolier et gazier, la disponibilité d’informations sur les levés sismiques qui permettent aux entreprises de prendre les bonnes décisions, aux côtés des capacités d’énergies propres et aux étapes d’avancement du Projet Grande Tortue – Ahmeyim.
Autre sujet évoqué lors de cette réunion les perspectives de développement des projets de l’hydrogène vert grâce à la proximité de la Mauritanie avec les marchés européens et américains.