La présidente de la Région de Nouakchott, présidente des Cités et Gouvernements Locaux Unis en Afrique, Mme Fatimetou Abdel Maleck, a fait vendredi, dans la ville égyptienne de Charm Cheikh, une présentation devant l’équipe des négociateurs africains sur l’importance de la participation des communautés locales dans les solutions programmées pour faire face aux effets du changement climatique, en particulier celles liées à l’adaptation au changement climatique, lors du 27ème Sommet sur le climat.
Dans son discours, elle a souligné les problèmes et défis climatiques les plus importants du continent africain, appelant à la nécessité d’inclure un forum pour les communautés locales à l’ordre du jour du prochain sommet sur le climat.
Dans le même cadre, la présidente de la région s’est entretenue avec la délégation sénégalaise conduite par le ministre de l’environnement et du développement durable, M. Alioune Ndoye, en présence du secrétaire général de l’Organisation des cités et gouvernements locaux unis en Afrique, ambassadeur SEM. Jean-Pierre Elong Mbassi.
Mme Fatimetou Abdel Maleck s’est également entretenue avec le directeur général de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique, M. Sidi Ould Tah, sur l’appui d’une agence créée par Cités et Gouvernements Locaux Unis en Afrique, spécialisée dans le financement de projets de développement des collectivités locales africaines.
Il s’agit de renforcer l’autonomie financière des collectivités locales et de fournir des sources de financement pour des projets prioritaires.
Dans le domaine du genre et de la promotion de la présence des femmes, la patronne de la Région de Nouakchott a participé à un symposium de haut niveau organisé par l’Union européenne dans son pavillon au sommet, où elle a parlé des défis les plus importants auxquels sont confrontées les femmes africaines en général et en Mauritanie en particulier.
Elle a appelé à la nécessité de faire en sorte que la question de la participation des femmes et des jeunes soit une préoccupation de tous et une priorité dans les programmes de développement.
Mme Mint Abdel Maleck a également conclu en disant que la lutte pour la promotion de la femme vise avant tout à atteindre les objectifs de développement durable, car les femmes qui constituent la moitié de la société sont par ailleurs les éducatrices de l’autre moitié.