La capitale marocaine a abrité la signature de 5 mémorandums d’entente relatifs au projet de gazoduc Nigéria-Maroc, entre le Maroc et le Nigéria d’une part, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Siéra Léone et le Ghana d’autre part.
Selon le communiqué qui a été publié le premier mémorandum a été signé entre le bureau national des hydrocarbonates avec la NNPC et la société pétrolière nationale nigériane limitée ONHYM et les mines de la Gambie (GNPC), la société nationale gambienne du pétrole.
Le second mémorandum a été signé entre l’office national des hydrocarbonates et des mines (ONHYM) et la société nigériane du pétrole (NNPC) et la société PETROGUIN de la Guinée Bissau.
Le troisième mémorandum a été signé entre ONHYM et la société nigériane limitée NNPC avec la société guinéenne SONAP.
Le quatrième mémorandum a été signé entre ONHYM avec la direction de la société nationale nigériane limitée NNPC et la société pétrolière de Siéra Léone (PGSL).
Enfin le cinquième mémorandum a été signé entre ONHYM, la société pétrolière nigériane limitée NNPC et la société nationale ghanéenne (GNGC).
Ces mémorandums s’ajoutent à celles déjà signés avec la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest le 15 septembre 2022 et la Mauritanie et le Sénégal le 15 octobre 2022.
Ils confirment l’engagement de ces pays à leur connexion sur le gazoduc Nigéria-Maroc en contribuant à sa dynamisation de ce projet qui va permettre d’alimenter en gaz tous les pays ouest africains et constituer un nouvel axe pour l’exportation vers l’Europe.
Ce projet stratégique contribuera également à l’amélioration des conditions de vie des populations, à la complémentarité économique régionale et allégera les impacts de la désertification grâce à un approvisionnement durable et fiable en gaz.
Ce gazoduc partira du Nigéria, passera par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Siéra Léone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie puis le Maroc, d’où il sera connecté sur le gazoduc Maroc-Europe et le réseau gazier européen.
Cette infrastructure permettra également d’approvisionner des pays non côtiers comme le Niger, le Burkina Faso et le Mali.