Les travaux de la réunion du comité technique de suivi de l’accord de partenariat de Pêche entre la Mauritanie et le Sénégal ont débuté ce lundi dans les locaux du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime à Nouakchott.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de la pêche, M. Moctar Alhousseyni Lam, a rappelé que dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture, la Mauritanie et le Sénégal sont liés par une convention signée en 2001 à Nouakchott, dont les protocoles d’application ont été régulièrement renouvelés.
Il a ajouté que le dernier protocole d’application signé le 12 juillet en 2021 et dont la mise en œuvre a été évaluée récemment par le comité technique conjoint connait, néanmoins, quelques difficultés qui doivent être aplanies.
Le ministre a également noté que la situation des petits pélagiques se heurtent à de sérieux problèmes mettant en cause leur durabilité et leur rôle social et économique dans la sous-région ouest africaine. Pour y faire face l’État a adopté un plan d’aménagement des pêcheries de petits pélagiques pour cinq ans à partir de novembre 2022, les pelagiques constituant la principale ressource concernée par la convention entre les deux pays dans le domaine de la pêche.
Ce plan d’aménagement a pour objectif principal d’assurer la durabilité de la ressource par une gestion rationnelle des possibilités qu’offrent les stocks partagés des petits pélagiques, a-t-il précisé.
Pour sa part, le ministre sénégalais de la Pêche, M. Papa Sagna Mbaye, a témoigné au ministre de leur reconnaissance pour l’engagement constant et la disponibilité dont le département a fait montre dans l’œuvre de consolidation des relations bilatérales pour le bénéfice des deux populations.
Il a ajouté que la rencontre de Nouakchott revêt une importance particulière face aux défis et enjeux actuels du secteur de la pêche et des changements majeurs que traverse le monde aussi bien dans le domaine environnemental que qu’au niveau des chaines d’approvisionnement
Par ailleurs, le ministre sénégalais a précisé qu’il convient de relever l’importance de la réussite de la coopération halieutique entre les deux États, et en particulier du protocole d’application de la convention dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture qui constituent un régulateur économique et social.
Il est attendu que le nouveau protocole, dont la signature interviendra sera ce soir, mette l’accent sur la simplification des procédures pour permettre à la fois une facilité dans l’exécution et un meilleur suivi des activités.
La cérémonie du lancement des travaux de la réunion s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de la pêche, M. Mohamed El Moustapha Abdi Jiyid, du wali de Trarza, M. Mohamed Ahmed Maouloud, de plusieurs cadres du ministère et acteurs du secteur de la pêche, et des membres de la délégation accompagnant le ministre sénégalais.