Le ministre de l’Économie et du Développement durable, M. Abdessalam Ould Mohamed Salah a pris part, hier jeudi à Marrakech (Maorc), à la réunion ministérielle de haut niveau sur l’accélération du financement de l’émergence en Afrique, tenue en marge des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International.
La Réunion a été sanctionnée par l’adoption de la “Déclaration de Marrakech”, qui appelle à une “architecture financière mondiale plus équitable et plus propice au développement”.
Dans cette Déclaration, les 48 pays participants à cette réunion de haut niveau, ont appelé à la réalisation des priorités de croissance du Continent, qui respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale des États africains et contribue à l’épanouissement de ses populations.
Ils ont également plaidé pour le renforcement de l’effort de coopération, aussi bien dans un cadre bilatéral que multilatéral, pour appuyer les pays africains dans la résorption du déficit en infrastructures, à travers notamment l’augmentation du financement, la fourniture et le transfert de l’expertise technique et technologique et le renforcement des capacités.
Les pays africains préconisé, dans cette déclaration, l’appui de l’émergence d’un secteur privé dynamique et créateur de richesse, à même d’accompagner le développement de projets d’infrastructure structurants et pour combler le déficit de financement des infrastructures.
Ils enfin réitéré leur engagement à encourager la mise en place d’un modèle de gouvernance climatique distinct grâce à l’esprit partenarial et d’appropriation africaine et à œuvrer à la mobilisation de diverses sources de financement, particulièrement privées, afin de relever plus efficacement le défi lié aux infrastructures en Afrique et réduire la pression sur leurs ressources publiques.