La première conférence scientifique de la Fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone s’est achevée vendredi au Centre international des conférences de Nouakchott.
La conférence de quatre jours s’est tenue sous le thème « Intégration des services de santé reproductive, espacement des naissances, post-partum, santé néonatale, de l’enfant et de l’adolescent et nutrition de qualité ».
La conférence vise à travailler ensemble pour unifier les efforts et contribuer efficacement à l’amélioration de la santé maternelle et infantile sur le continent africain, dans le but de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale
En renforçant les capacités des sages-femmes et en mettant en œuvre des programmes de santé à tous les niveaux dans les pays membres, d’autant plus que les sages-femmes sont des acteurs clés dans la mise en œuvre des politiques liées à la santé maternelle et néonatale.
Le Chargé de mission du Ministère de la Santé, M. Sidi Hamadi Sidelemine Tabari, a exprimé sa joie d’être présent à la cérémonie de clôture de la conférence scientifique de la Fédération des Associations de Sages-femmes d’Afrique Francophone, tenue à Nouakchott sous le Haut Patronage de la Première Dame, Dr Marième Mohamed Vadhel Dah, du 17 au 20 septembre 2024.
Il a ajouté que la conférence a été l’occasion d’enrichir le débat sur les thèmes présentés, notant que les résultats des études et recherches présentées ont contribué à éclairer l’opinion publique, et que les expériences réussies présentées par les pays participants ont eu un impact positif sur l’obtention de résultats satisfaisants.
Il a souligné que les recommandations faites à l’issue de la conférence contribueront sans aucun doute à résoudre de nombreux défis posés aux secteurs de la santé dans les différents pays participants.
Mme Annie Antunes, présidente de la Fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone, a présenté une série de recommandations formulées par les participants à la conférence, principalement axées sur l’autonomisation des sages-femmes et l’octroi d’un statut adéquat pour leur permettre d’accomplir pleinement leur devoir professionnel.
Cette conférence, la première du genre, réunit de nombreux spécialistes de la santé maternelle et néonatale pour discuter des développements et des défis dans ce domaine. Elle a offert aux participants l’occasion d’échanger des opinions, des connaissances, des informations et des expériences, ainsi que d’enrichir le débat scientifique sur les soins de santé maternelle et néonatale.
La conférence a réuni près de 1000 participants, venus de plus de 18 pays membres de la Fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone et d’autres pays, obstétriciens et gynécologues, pédiatres, néonatologues, coordinateurs de projets et de programmes de santé, étudiants, et autres professionnels de la santé et des sciences sociales.
La conférence intervient dans un contexte où la mortalité maternelle et néonatale est préoccupante en Afrique subsaharienne, 21 des 47 pays d’Afrique subsaharienne n’ayant enregistré aucun progrès dans la réduction de la mortalité néonatale entre 1990 et 2019.