
Un atelier de consultation technique sur la troisième contribution nationale déterminée dans le domaine du changement climatique a débuté mardi à Nouakchott. L’atelier est organisé par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement et l’Organisation internationale pour les migrations.
La troisième contribution nationale déterminée représente une opportunité stratégique pour renforcer la résilience des populations, exploiter le potentiel des énergies renouvelables, soutenir l’agriculture intelligente afin de faire face aux effets négatifs du changement climatique, promouvoir la gestion durable des ressources naturelles et encourager l’innovation verte.
Lors de l’ouverture des travaux de l’atelier, le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, M. Moulay Ibrahim Ould Moulay Ibrahim, a indiqué que la communauté internationale, consciente de la nature mondiale du phénomène du réchauffement climatique, a organisé ses efforts dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques afin d’apporter une réponse coordonnée qui maintienne la lutte contre ce phénomène dans la limite de 1,5 °C.
Il a ajouté que l’accord de Paris de 2015 a été adopté alors que les faits scientifiques sur la gravité des défis climatiques devenaient de plus en plus évidents. Cet accord est un nouvel outil international qui jette les bases d’une coopération et de nouveaux modèles de gestion du climat afin de mieux organiser les réponses climatiques, tant au niveau national qu’au niveau bilatéral.
Il a souligné que cette mesure est pleinement conforme aux politiques mises en œuvre par le gouvernement sous la haute direction de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Il a ajouté que le secteur de l’environnement et du développement durable continuera à atteindre les objectifs fixés dans la troisième contribution nationale déterminée en impliquant davantage les différentes parties prenantes dans ce processus, à savoir les administrations publiques, les partenaires au développement, les collectivités locales, la société civile, le secteur privé et les organisations de jeunes et de femmes, en plus de renforcer l’ambition de notre pays en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de renforcer les efforts d’adaptation afin de protéger les populations et les secteurs économiques et sociaux essentiels, d’améliorer les politiques et stratégies nationales et de mettre en place des mécanismes plus efficaces de suivi, d’évaluation, de financement et de gouvernance.
Pour sa part, Mme Eun Hong, représentante adjointe résidente du Programme des Nations Unies pour le développement à Nouakchott, a salué l’engagement de la Mauritanie et de tous ses partenaires en faveur de l’action climatique.
Elle a souligné que les défis à relever concernaient la sécheresse, la sécurité alimentaire, la gestion de l’eau, les inondations, le financement et les énergies renouvelables.
Elle a ajouté qu’en raison de l’urgence climatique, la Mauritanie doit agir à travers la troisième contribution nationale déterminée, qui constitue une opportunité d’accélérer la transition, d’impliquer tous les acteurs et d’obtenir les financements nécessaires, soulignant que cet atelier est l’occasion de transformer les engagements en actions pour un avenir durable et résilient.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier s’est déroulée en présence des secrétaires généraux des départements des Mines et de l’Industrie, de l’Energie et du Pétrole, de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et de l’Elevage.