En Mauritanie, l’enquête se poursuit pour trouver l’origine de la pollution aux hydrocarbures qui touche le littoral depuis vendredi dernier. Des galettes de fuel ont été retrouvées sur la plage, sur une distance de 200 kilomètres. Le plan Polmar de lutte contre la pollution a été déclenché, et une portion de plage a été fermée. La situation semble stabilisée, mais les autorités restent vigilantes.
Les autorités mauritaniennes ont été alertées en fin de semaine dernière par des galettes de fuel retrouvées sur 200 kilomètres de plage, de manière discontinue du nord de la capitale vers Ndiago au sud en direction du Sénégal. Depuis, les pêcheurs ont été appelés à signaler toute trace anormale à la surface de l’eau dans leur périmètre de travail et le plan Polmar de lutte contre la pollution a été déclenché.
Par précaution, plusieurs kilomètres de littoral ont été fermés aux promeneurs et aux baigneurs, autour de la capitale, mais le port de pêche artisanale reste ouvert ainsi que le marché aux poissons. Il n’y a aucun problème pour l’instant avec les produits de la pêche, rassure un des scientifiques de l’IMROP, l’Institut mauritanien de recherche océanographique.
L’alerte reste cependant de mise le ministère de l’Environnement et celui des Pêches sont mobilisés, les gardes-côtes ont appelés à la vigilance et des vols de surveillance au-dessus du parc national du banc d’Arguinont aussi eu lieu. Pour l’instant, rien d’inquiétant n’a été signalé dans la réserve naturelle, confie un officiel.
Mais à ce jour, la source de la pollution n’a toujours pas été clairement identifiée. Des analyses sont toujours en cours pour savoir déjà si tout le fuel a une seule et même origine.