Les pluies qui se sont abattues à Nouakchott, dimanche soir et lundi matin 31 août courant, continuent sans répit sur la ville, bloquant la circulation, entravant les activités socioéconomiques et provoquant la désolation chez les familles à l’habitat précaire.
Selon des estimations, les pluies de dernières 24h dépasseraient les 50 mm surtout qu’elles n’ont pas cessé de s’arrêter un petit instant pour reprendre de plus belle, faisant passer Nouakchott d’un climat torride à un panorama hivernal.
Le paradoxe, c’est que la capitale, gagnée par les tas d’ordures, l’absence cruelle d’un réseau d’assainissement, d’une montée du niveau de la mer, risque de garder pied pendant une bonne semaine dans l’eau.
Il est fort certain que ces pluies incessantes feront d’énormes dégâts chez les pauvres dont l’habitat précaire ne peut protéger contre ce type de précipitations.
Il faut s’attendre à des sinistres dans certains quartiers de la capitale, particulièrement Socogim PS, El Mina, Sebkha et Riyadh. Les déguerpis de Tarhil, initialement déplacés pour être à l’abri des inondations peuvent remercier pendant un moment les autorités de les avoir logés sur des cordons dunaires non inondables.
Le temps de revenir au train difficile de la vie nouakchottoise et de constater qu’ils sont, pendant les autres saisons, hors de la ville, contraints de dépenser le double pour se rendre dans le centre-ville.
Copyright © 2015 Cridem