Mohamedou Bakary Tandia - Cette fois-ci, il ya plus de 24 heures, toute la ville de Kaédi est privée d’eau potable. C’est un phénomène que nous connaissons depuis quelques années, voire 7 ou 8 ans.
Pendant l’hivernage, dès que la pluviométrie dépasse ou atteigne les 50 mm, une panne, la plus spectaculaire se produit : les robinets ne versent plus ! C’est le conduit principal qui lie la ville à la station de pompage qui cède.
Ainsi, s’installe une situation, non seulement imprévue, mais inhabituelle de cette ville qui ne connaissait pas de problème d’eau.
Le problème est que, ce tuyau traverse une zone d’écoulement des eaux qui viennent de partout pendant cette période et avec l’abondance et la vitesse du courant d’eau qui finissent par casser et entraîner ce tuyau.
Alors, l’inquiétude et le désarroi s’installent ; Car il faut de l’eau qu’on ne peut trouver qu’à des kilomètres très loin dans certains quartiers qui conservent encore des puits. A l’image de Nouakchott, les femmes, les filles et enfants, munis d’assiettes, bidons, sillonnent la ville à la recherche de ce précieux liquide.
Mais, un problème aussi sérieux, surtout quand il s’agit de l’eau, à laquelle dépend toute survie, pour quoi nos décideurs et gouvernants, au lieu de refaire les mêmes bricolages chaque hivernage, ne trouvent – ils pas une solution appropriée et définitive ?