RIMECO - L'entreprise publique ENER vient de procéder à une résiliation des contrats avec les sociétés de tâcheronnat mettant ainsi des centaines d’agents au chômage.
Selon des sources internes à l’entreprise, cette mesure est un prélude à une vaste opération de compression du personnel que l’entreprise est sommée par sa tutelle de mettre en œuvre incessamment.
Selon ce responsable au sein de l’entreprise, «les travailleurs ont eu vent d'éventuelles décisions que l'entreprise allait prendre pour faire face à la menace qui plane sur elle. Considérant que cette situation aura des retombées directes sur les travailleurs, ces derniers ont spontanément réagi en dénonçant cet état de fait».
Selon notre interlocuteur, «l'entreprise vit un malaise depuis que son principal soutien financier, en l'occurrence l’Etat , a décidé d'arrêter d'une manière inattendue toute forme de mesure financière». «Ils nous ont bloqué le paiement de 13 milliards de prestations réalisées pour le compte de l’Etat et compte tenu de notre endettement de 6 milliards auprès de la banque ELAMANA, celui de cinq milliards auprès des divers fournisseurs, nos capacités financières sont donc grippées.», ajoute-t-il.
Or, depuis que cette crise a éclaté, on indique que la capacité qui était de 100% est aujourd'hui descendue à 30%, «d'où la menace d'un étranglement financier que l'entreprise risque».
D’autres établissements publics ( IPN, ONS, société de forage, société de sucre, Somagaz) procéderont à des dégraissages d’effectifs dans les mois qui viennent.
Le gouvernement a budgétisé deux milliards dans la loi de finances pour ce vaste plan social dans les entreprises en difficulté. Les travailleurs de ces établissements qui ont connu une année 2015 ponctuée de retards de salaires attendaient 2016 avec beaucoup d’espoir.
A présent qu’ils sont informés des compressions en cascade, ils sont unanimes à ne pas regretter 2015 mais regrettent qu’elle n’ait pas emporté avec elle tous ces débiles qui leur ont empoisonné la vie. La seule question qui vaille à présent, c’est de savoir si 2016 sera capable de nous débarrasser de ces crasseux qui puent la haine et la gangrène ?
La tâche paraît difficile car nous sommes déjà champions du monde en malversation, en mauvais rendement, en corruption, en saleté, en sabotage, et la liste est encore longue ; à moins que l’année 2016 soit tentée de battre notre propre record ? Pourtant, en valeur intrinsèque, notre peuple est capable d’autant d’intelligence que nos dirigeants, mais cela!
Ces élus qui ont produit le discrédit général de la parole politique, le discrédit de ceux qui se sont présentés hier comme l’arche de NOE, et qui aujourd’hui, se disputent en chiens de faïence et en épiciers sans jamais parler de travail, sans jamais parler de développement ! On peut respecter quelqu’un que l’on n’aime pas pour son génie, pour son sens du patriotisme, mais un pervers narcissique, il faut le fuir car il met son intelligence au service de ses intérêts personnels !
En attendant que l’Etat rétablisse son prestige, les travailleurs continuent de faire les frais de la mauvaise gestion de la race des prédateurs.