Abidine Ould Mohamed - Après un silence complice et gênant la fédération mauritanienne d’athlétisme et le ministère de la jeunesse et du sport en tant qu’autorité responsable et voilà que les vautours de l’athlétisme mauritanien sortent de leur mutisme complice et honteux pour tous les sportifs et surtout les athlètes.
Mais, il faut reconnaitre pour le vice-président de cette fédération son courage et son audace pour avoir endossé au nom de sa fédération la responsabilité d’être l’avocat du diable et je le félicite pour sa bravoure.
Mais la question qui se pose c’est à quel prix monsieur le vice-président s’est investi de cette mission lamentable et dégradante pour notre athlétisme national, et forcément il y a un prix que la BMCI et la CUN ont payé après avoir été acculés par le malaise suscité au sein de l’opinion nationale sportive qui a été surprise par la gestion catastrophique et immorale à tous les égards de ce marathon que les vautours de la fédération mauritanienne de l’athlétisme ont fait capoter avant la signature de son acte de naissance dont la cérémonie a été présidée par la présidente de la CUN.
Mais en attendant, la réponse à notre question précédemment posée, nous sommes confortés aujourd’hui en ce que nous avons avancé à propos de ce qu’il faut appeler désormais le scandale du marathon CUN-BMCI, ceci compte tenu du contenu du soi-disant communiqué d’éclaircissement avancé par le Monsieur le vice-président de la fédération Mauritanienne d’Athlétisme qui constitue sans équivoque la complicité, la preuve de la complicité de certains membres de la fédération mauritanienne d’athlétisme et pas tous les membres de la fédération.
Et ceci pour ne pas rendre l’innocent coupable comme nous l’avons dit dans notre premier communiqué sous le titre: droit de réponse au communiqué de la CUN paru dans Cridem le 12/01/2016 à 9h :12m et il semble que les communiqués se succèdent et se ressemblent mais n’apportent rien de nouveau, ce qui constitue la stratégie de la fuite en avant où les coorganisateurs de ce marathon du mensonge et de la duperie est qui par la mauvaise volonté est l’apprentissage de la malversation tirée de la longue expérience que la fédération mauritanienne habituée à son attitude a réussi à entacher à jamais les marathons sans tenir compte de la sueur et la souffrance morale et physique des jeunes participants particulièrement ce marathon.
Ce qui m’amène à décortiquer le nouveau communiqué du 18/01/2016 et qui n’apporte que ce que nous avons déjà dit au sujet de la distribution du prix du 21 km et qui n’a été d’ailleurs remis qu’à contre-cœur et après l’intervention de certains chefs des athlètes concernés et qui sont tous membres des forces armées (BASEP) et la preuve de ce que nous disons ce que les femmes qui ont participé à ce même 21 km ont été complétement exclues et marginalisées et même privées des médailles qui sont des prix symboliques, ce qui constitue une ségrégation des sexes entre femmes et hommes au détriment bien entendu de la femme, ce qui est contraire à la volonté de l’Etat et aux orientations du président de la république visant à améliorer la participation de la femme à toutes les activités et dans tous les domaines y compris le sport.
Quant au prix du 10 km et de 5 km et du 21km féminin peut être que le président de la CUN et de la BMCI armées de leur bonne foi ont pensé qu’il serait mieux de les distribuer à certains membres de la fédération.
Comme ça, on est sur d’assurer l’avenir de l’athlétisme mauritanien. Et Malgré tout cela, je continue à penser à l’innocence dans ce domaine particulier qui est le business du sport , de l’innocence du président de la BMCI et de la CUN qui peuvent bénéficier des circonstances atténuantes puisque ce sport est devenu la chasse gardée et le fonds de commerce des fédérations de sport, ce qui nous rappelle le cas non loin du président de la fédération internationale de l’athlétisme surtout que les membres de notre fédération sont assurés de l’impunité et de la retraite de l’âge sans parler des changements par élection au sein de la fédération et n’en parlons pas de rajeunissements des cadres de cette fédération.
Et je ne peux terminer sans adresser une demande officielle au nom des jeunes victimes de l’escroquerie du marathon du 19/12/2015 organisé par la BMCI et la communauté urbaine de Nouakchott et supervisé par la fédération nationale d’athlétisme comme vient de le reconnaitre son vice-président.
Donc, je demande à madame la ministre de la jeunesse et de sport Docteur Coumba Ba d’intervenir pour rendre justice à ces jeunes qui font partie de son ministère.
Vu que la fédération nationale d’athlétisme a reconnu sa responsabilité d’avoir menti au sujet des conditions de l’organisation de marathon. dès cet instant, les silences du ministère ne sont plus permis et il va sans dire que nous allons mettre à profit l’espace de liberté d’expression que la justice de notre pays nous a garantis.
Abidine Ould Mohamed
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