Alakhbar - Tabloïd a révélé dans son édition quotidienne de ce mercredi 23 mars courant, des chiffres accablants pour la politique d’approvisionnement du pays en hydrocarbures, dont le refus du gouvernement de baisser les prix dans un contexte mondial caractérisé, depuis une bonne période, par une chute progressive des produits pétroliers.
La grande révélation devant laquelle personne ne peut rester indifférent et qui suscite une stupéfaction généralisée pour un pouvoir se proclamant à tout vent, fortement engagé dans l’amélioration des conditions de vie des populations est que la des taxes sur les hydrocarbures représente 55% du budget mauritanien de 451,17 milliards UM.
Ce qui revient à dire que c’est le citoyen qui contribue considérablement à la reconstitution du budget de l’Etat, de manière appréciable, comparativement aux autres secteurs économiques des mines, des pêche, du commerce et de l’industrie…etc.
Selon le confrère, l’Etat mauritanien est passé d’une subvention du gasoil de 100 Um au litre en 2009 à un gain de 239 Um au litre pour l’année en cours, soit, un désistement deux fois plus important des autorités par rapport à leur engagement de soutenir le pouvoir d’achat des citoyens, en 7 ans.
Ce retournement spectaculaire a permis à l’Etat de gagner 230 milliards Um pour cette année, soit l’équivalent de 55% du budget de l’Etat mauritanien, de 451,17 milliards UM.
Le journal rappelle enfin que le cout initial d’un litre de gasoil est de 112 Um, majoré de 8 Um de frais bancaires et de stockage, de 106 Um de taxes douanières et d’impôts, d’une ouguiya pour le soutien de la commission des hydrocarbures, d’une ouguiya pour l’appui de la société de transport public, de 17,6 Um pour les sociétés d'hydrocarbures, au moment où chaque station perçoit une marge bénéficiaire de 8 Um et une ouguiya pour son acheminement à l’intérieur du pays.
Traduit de l'Arabe par Cridem