Les autorités gabonaises ont déféré lundi devant le parquet général les militaires, auteurs du coup d’état avorté contre le président Bongo et qui avaient occupé pendant quelques heures les locaux de la radio nationale.
Le ministre gabonais de la communication, porte-parole officiel du gouvernement a déclaré que le calme était revenu sur l’ensemble du territoire national après l’arrestation des mutins.
Il a ajouté que le mécanisme mis en place dès les premiers moments de la tentative a démontré son efficacité car il a permis de tuer deux soldats mutins, l’arrestation des autres dont notamment le lieutenant Keyli et leur déferment devant le parquet général.
Selon le porte-parole du gouvernement gabonais la tentative avait été menée par une dizaine de militaires membres des forces de défense et de sécurité dirigés par un lieutenant se réclamant d’un mouvement national de jeunes.
Ce groupe avait pris en otage le personnel en service à la radio et avait appelé à un soulèvement contre les institutions de la république et annoncé la mise en place d’un conseil national de redressement.
Le ministre gabonais a rassuré la population, les étrangers, les partenaires économiques, les missions diplomatiques et tous les amis du Gabon quant à la situation dans le pays, calme et normale après la tentative du putsch.
A l’exception des environs de la radio nationale il n’y a aucune présence militaire dans la ville et aucun point de contrôle dans les rues de Libreville.