Antibiotiques : des dangers cachés !

mer, 27/03/2019 - 10:28

Les antibiotiques ont été et restent une avancée majeure en médecine mais, comme tout médicament, ils comportent des risques importants. Œdème de Quincke, rupture des tendons, hémorragies, convulsions... Leur pouvoir guérisseur comporte des dangers. Médisite fait le point !

1 - Ils pourraient réduire l'efficacité de traitements anti cancer  2 - Une augmentation des risques de calculs rénaux  3 - Antibiotiques : des risques de tendinites  4 - Des troubles digestifs fréquents  5 - Antibiotiques : des risque d’œdèmes !  6 - Antibiotiques et médicaments : mélanges dangereux  7 - Antibiotiques : ils peuvent décolorer les dents  8 - Antibiotiques : méfiez-vous du soleil !  9 - Antibiotiques : attention aux bactéries résistantes !  10 - Antibiotiques : jamais deux fois le même !  11 - Antibiotiques : n'arrêtez jamais un traitement en cours !  12 - Antibiotiques : attention aux doses !  13 - Antibiotiques : quand sont-ils vraiment utiles ?

Ils pourraient réduire l'efficacité de traitements anti cancer

20% des malades du cancer seraient sous antibiothérapie. Or, une étude publiée en novembre 2017 dans la revue Science par des chercheurs français a montré que prendre ces médicaments pouvait perturber l'efficacité d'un traitement par immunothérapie. "La prise d’antibiotiques a un impact négatif sur la survie des malades sous immunothérapies", ont déclaré les auteurs. Les antibiotiques déséquilibreraient le microbiote intestinal (aussi appelé "flore intestinale") même s'ils sont pris deux mois avant le traitement et jusqu'à un mois après. Ils pourraient ainsi impacter la survie du malade.

Une augmentation des risques de calculs rénaux

Une étude menée par des chercheurs du Children’s Hospital of Philadelphia s’est récemment penchée sur le rapport entre prise d’antibiotiques oraux et survenue de calculs rénaux. Ils ont ainsi identifié cinq classes d’antibiotiques associés à un diagnostic de calculs rénaux : ceux de type sulfamide, céphalosporine, fluoroquinolone, nitrofurantoïne et des pénicillines à large spectre.

Ainsi, les patients ayant reçu des sulfamides étaient deux fois plus susceptibles de développer des calculs rénaux, et ceux ayant reçu des pénicillines à large spectre, 27% plus touchés. Les chercheurs ont par ailleurs mis en lumière un risque accru pour les enfants et adolescents.

par Aurélie Blaize, journaliste santé

Validé par : Dr Serge Alfandari, Médecin hygiéniste et infectiologue

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