Création d’un groupe parlementaire pour la protection de l’environnement

lun, 04/11/2019 - 17:47

Un groupe parlementaire de sensibilisation sur l’importance de la protection de l’environnement et des différents défis auxquels fait face la Mauritanie dans ce cadre a été créé lundi à Nouakchott.

L’action du groupe vise à appliquer les différentes mesures pratiques et techniques à travers un partenariat avec les différentes structures et sociétés dont les activités ont un impact négatif sur l’environnement.

Le premier adjoint du président de l’Assemblée nationale, M. Hamadi Oud Meïmou a indiqué, dans le mot qu’il a prononcé à cette occasion, que l’activité quotidienne de l’homme, des sociétés et des Etats et leur recherche constante de développer encore plus constituent une menace lente qui pèse sur les écosystèmes environnementaux, la diversité biologique et la vie en général à l’échelle planétaire.

Il a ajouté que le but visé par la protection de l’environnement et le résultat de l’éveil deviennent une composante dans l’étude des différents projets d’investissement et des activités humaines avant de rappeler que les conventions internationales adoptées et l’organisation de conférences, de forums et d’ ateliers un niveau mondial visent à préserver de l’environnement.

M. Hamadi Oud Meïmou a affirmé que les mesures prises ne produiront les résultats escomptés sans l’association des législateurs qui promulguent les lois et contrôlent l’action du gouvernement avant de souhaiter voir l’action de ce groupe contribuer aux efforts assurant un environnement propre sans porter préjudice aux efforts de développement auxquels aspire la Mauritanie.

Le président du groupe parlementaire pour la protection de l’environnement et développement durable, le député Hamadi Ould Sidelemine a fait, quant à lui, un exposé global sur l’environnement, les conséquences des phénomènes naturelles et de l’activité humaine qu’il subit.

Il a précisé que le groupe entreprendra des activités et des mesures visant la protection de l’environnement sous toutes ses formes à travers la création d’une cellule de surveillance qui informera les différents acteurs publics et privés nationaux et internationaux, les partenaires au développement et les investisseurs sur les pratiques évitant la détérioration et dégât de l’environnement, du système écologique et de la diversité biologiques à moyen et long terme.

La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre de l’environnement et du développement durable, Mme Mariem Mint Bekaye et des représentants des sociétés et structures dont les activités peuvent avoir des conséquences sur l’environnement.