Tous les indicateurs laissent penser que Aziz se dirige vers sa propre mort, après avoir manqué le martyr à Lemgheity, échappé à une tentative d’attentat à la voiture piégée dans les environs de Nouakchott et de la balle de Toueila, puis d’un atterrissage en catastrophe de son hélicoptère dans l’Est mauritanien.
Il a continué à duper et à faire preuve d’ingratitude,, trahissant le président Maaouiiya, dont il est le Chef des gardes, nié les bienfaits de Mohamed Ould Bouamatou, son puissant soutien, la bonté de feu Ely Ould Mohamed Vall, son sauveur de la déperdition et comploté contre le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, qui lui a fait confiance, remis Senoussi, venu se réfugier chez lui et le voilà conspirer un coup monté contre son fidèle ami et compagnon d’armes Ghazouani.
Il est rentré exhibant de manière ostentatoire sa fortune abusive dans l’air et sur terre : un voyage spécial pour trois personnes et des photos de gaspillage de l'argent d'un peuple dilapidé sauvagemment pendant neuf ans.
Le message d'Aziz adressé à l’occasion de son retour au peuple mauritanien était clair: je ne suis pas Ghazouani, qui voyage à ses frais privés pour se rendre au chevet de son épouse et se mêle aux membres de sa délégation dans un petit avion, alors qu’il se trouve en mission officielle. Je vous méprise tous: Je me détends en compagnie de deux mes parents dans votre plus gros avion sans payer un sou. Je me suis habitué à voir les frais de mon voyage pris en charge par un homme d’affaires ou par une partie à laquelle j’ai donné sans le mériter ce qui ne m’appartient pas.
Il est logique qu'Aziz n’aime pas les efforts menés par Ghazouani visant à créer un climat politique quiet, dés lors où le populisme et la qualification des adversaires politiques par l’échec sont un lexique azizien qui ne pousse pas dans une atmosphère saine.
Et quand les gens parlent de l’annulation des mandats d'arrêt injustes émis contre Mohamed Ould Bouamatou, Moustapha Ould Limam Chaavi et Mohamed Ould Debbagh, Aziz s’emporte et se précipite vers plus d'imprudence, s'imaginant encerclé dans le box des accusés, sans regret des parents et sans être cité pour un bien fait à un proche ou un voisin.
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