L’ex président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, était un candidat jouissant de fortes chances pour accéder à un poste international de haut niveau, a révélé récemment le président tchadien, Idriss Deby dans une interview accordée au magazine panafricain « Jeune Afrique ».
Mes des parties dont il n’a pas cité l’identité se sont opposées à cette candidature, a-t-il dit.
L’Union Africaine a voulu présenter sa candidature, également approuvée par les Nations Unies, mais, des tierces parties ont manifesté leur hostilité à cette proposition, a-t-il affirmé dans ledit entretien, encore inaccessible aux non abonnés à JA.
Même s’il n’a pas cité les noms desdites parties, il a implicitement rendu responsable les grandes puissances, notamment la France et les Etats Unis de ce rejet, affirmant que les africains veulent une solution de la crise libyenne qui bute à la volonté des ces puissances.
L'ex président Mohamed Ould Abdel Aziz est rentré en Mauritanie après avoir passé trois mois à l’étranger, où il s'était rendu peu après l'investiture de son successeur, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, le 1er août dernier, rappelle-t-on.
« « Il faut que la communauté internationale s’implique davantage pour le règlement définitif de la crise libyenne », a appelé dernièrement le président Ould Cheikh Ghazouani, au Forum de Dakar sur la paix et la sécurité, considérant que cette crise est un facteur déstabilisateur de toute la sous-région.
Il avait en outre appelé, la communauté internationale à accélérer la mise en place des dons promis au G5 Sahel.