Selon une source particulière, un groupe de cadres et militants du parti Union Pour la République (UPR) qualifiés d’être proches du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazwani sont à la recherche d’un nouveau local pour le parti.
Et cette source de préciser que ces derniers auraient décidé de quitter le tout nouveau siège qui est une maison appartenant à l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz. Un siège dont l'inauguration, a été l'objet d'une cérémonie riche en couleurs organisée en présence d’importantes personnalités et de nombreux militants de cette formation.
Suite aux dernières « mésaventures » qui ont secoué le parti, des membres du comité provisoire chargé de la gestion du parti ont tenu une conférence de presse dans l’hôtel Azalai de Nouakchott. Au cours de cette rencontre avec la presse, le président du comité de gestion du parti, Seydina Ali Ould Mohamed Khouna et le député Bodjiel Ould Houmeid ont tour à tour animé la séance.
Selon Ould Mohamed Khouna, l’ancien président est le fondateur de la démocratie dans le pays et le congrès du parti prévu en mars de l’année prochain sera le grand rendez-vous pour donner la raison à qui de droit. Il a affirmé dans un passage de son exposé que l'ex-président a une expérience politique et il s'est sacrifié pour l'enracinement de la démocratie dans le pays.
Quant au député Boidjiel, il a précisé dans son intervention que la majorité de ceux qui protestent aujourd’hui et soutiennent le président Ould Ghazwani sont ceux qui réclamaient hier, haut et fort, un troisième mandat et la violation de la constitution. Il a aussi signifié qu’en ce qui concerne la « référence du parti » elle est une affaire contre les textes juridiques du parti. Il a annoncé que la gestion ou l'attribution des pouvoirs du parti par une seule personne n'est pas un fait normal.
Toujours au cours de cette conférence, le député Boidjiel Ould Houmeid a évoqué de nombreux sujets dont le plus coriace était l'affaire du troisième mandat.
Selon les observateurs de la scène politique nationale, le torchon brule entre au sein du parti UPR et plus précisément entre les partisans de l’ancien président et ceux du nouvel homme fort du pays. A la suite des grincements de dents qui ont irrité les différents pôles du parti, d’aucuns n'hésitent pas de dire que l'Union de l'UPR est "menacée".
Tawary