Avec AFP
Des soldats de l'armée tchadienne, sur le marché de Koundoul, à 25 km de N'Djamena, le 3 janvier 2020. © AFP
Un nouvel attentat-suicide portant la marque de Boko Haram a fait plusieurs morts, dans la nuit de dimanche à lundi, dans la province du lac Tchad. Une jeune femme munie d'une ceinture s'est introduite dans une concession dans le village de Kaïga-Kindjiria où elle s'est faite exploser.
Neufs civils ont été tués dans un attentat perpétré, dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 janvier, par une kamikaze dans l'ouest du Tchad, à Kaïga Kindjiria, un village régulièrement ciblé par le groupe jihadiste Boko Haram.
"Une kamikaze s'est fait exploser hier (dans la nuit) à Kaiga Kindjiria" et a "provoqué la mort de 9 personnes, dont 2 femmes et 7 hommes", a indiqué à l'AFP un responsable de la sécurité dans la région sous couvert d'anonymat.
"Aux alentours de 23 h, une jeune femme kamikaze s'est infiltrée dans une concession où se trouvaient des jeunes femmes et hommes", a détaillé à l'AFP un responsable local s'exprimant sous couvert d'anonymat. "C'est Boko Haram, Il n'y a a pas doute", selon le porte-parole de l'armée tchadienne, le colonel Azem Bermandoa.
Kaïga-Kindjiria est un village d'environ 7 000 habitants situé dans la province du lac Tchad. Il est régulièrement pris pour cible par le groupe jihadiste. Le 14 août dernier, une kamikaze avait déjà fait exploser sa ceinture dans la même localité, tuant cinq civils et un militaire.
Avec AFP