Libye : trop de réunions, pas assez de pression, selon Ahmedou Ould Abdallah, président du Centre 4S
DW - Berlin, Alger, et bientôt Brazzaville - la situation en Libye fait l'objet de multiples rencontres. L'ancien diplomate mauritanien Ahmedou Ould Abdallah salue ces efforts mais craint un enlisement du conflit.
L'Algérie entend peser elle aussi dans la résolution du conflit en Libye. Elle avait donc invité, jeudi 23 janvier, des représentants des pays voisins pour adopter une stratégie commune face aux belligérants, quelques jours après la conférence de Berlin convoquée par l'Allemagne.
Le dossier libyen sera également à l'ordre du jour du sommet de l'Union africaine à Brazzaville à la fin du mois.
Mais Ahmedou Ould Abdallah, président du Centre 4S, ancien représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et ancien ministre des Affaires étrangères de Mauritanie, voit dans la multiplicité des médiations le risque d'aggraver le conflit en Libye, comme il l'epliquait dans la matinale info de la Deutsche Welle ce vendredi 24 janvier 2020.
Les parties en conflit, explique-t-il, "n'ont qu'un agenda : durer et gagner". Il appelle donc les pays qui ont une influence sur la Libye à faire pression sur les belligérants afin de couper "le nerf de la guerre".