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Londres s’est réveillée sous un beau soleil et un air vivifiant en ce premier jour hors de l’UE. Certains y ont vu un signe.
Par ARNAUD DE LA GRANGE
Dans le quartier de Westminster à Londres, samedi 1er février. REUTERS/Simon Dawson
De notre correspondant à Londres
Si la soirée du Brexit fut un peu animée du côté de Westminster, elle fut plutôt calme dans le reste du pays. À commencer par Downing Street, où Boris Johnson a fêté le moment avec sa garde rapprochée - avec du mousseux anglais et non du Champagne continental -
, mais sans apparaître. « BoJo » veut éviter tout triomphalisme, pour ne pas aviver les plaies encore vives et se poser en rassembleur. Sur les briques de la résidence du premier ministre, un Union Jack était projeté, remplacé par un compte-à-rebours une heure avant le clap de sortie, à 23 heures.
Dans une adresse diffusée une heure plus tôt - mais que la BBC a snobé puisque les réseaux sociaux avaient été choisis comme vecteur - Boris Johnson avait promis un « succès retentissant », « quels que soient les obstacles ». Il a aussi assuré que ce jour marquait « le début d'une nouvelle ère de coopération amicale » avec l'UE. Et s’est adressé aux « remainers » attristés, à « ceux qui ressentent un sentiment d’anxiété et de perte ».