AMI-La capitale a abrité mardi un atelier sur le renforcement des capacités des experts nationaux supervisant la préparation du deuxième round d'auto-évaluation pour la Mauritanie de la mise en œuvre de la Convention de l’ONU contre la corruption, organisé par le ministère de la Justice en coopération avec l’ONUDC (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime).
Cette réunion de deux jours, avec la participation de représentants de plusieurs départements concernés par la lutte contre la corruption, vise à fournir une assistance technique et à renforcer les capacités des experts nationaux chargés de superviser la préparation du deuxième round de cette revue.
Le ministre de la Justice, le Dr Haimoud Ould Ramdhan, a expliqué, dans un mot à cette occasion, que la Mauritanie a ratifié la Convention des Nations Unies contre la corruption car elle a mis en place les règles et mécanismes qui y sont établis en mettant en œuvre les dispositions juridiques et institutionnelles requises par l'accord des États parties qui est l’objet de revue pour déterminer dans quelle mesure notre législation est compatible avec les dispositions de la convention de l’ONU.
Il a ajouté que la première revue à laquelle notre pays a été soumis en 2012 comprenait les chapitres sur l'incrimination, la sanction et la coopération internationale de l'accord.
Le ministre a déclaré qu'en raison du grand intérêt manifesté pour Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, le gouvernement a commencé à prendre des mesures pour garantir l'achèvement des procédures et dans les délais requis.
Il s'est félicité de l'appui du Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le crime et la drogue et la contribution du Programme des Nations Unies pour le développement à l'organisation de cet atelier.
Pour sa part, Mme Cristina Lampieri, représentante du bureau, a apprécié les efforts déployés par la Mauritanie dans le domaine de la lutte contre la gabegie à travers la mise en œuvre de l'accord. Elle a ajouté que le bureau continuera à accompagner et à soutenir les efforts de la Mauritanie dans le cadre de la lutte contre la corruption.
L'ouverture de l'atelier s'est déroulée en présence du ministre de la fonction publique, du Travail et de la modernisation de l'administration, du commissaire aux droits de l'homme, de l'action humanitaire et des relations avec la société civile, du président de la Cour suprême, de l'inspecteur général de l'État, du président de la Cour des comptes et du procureur général près la Cour suprême ainsi que des représentants de certains partenaires au développement. Dernière modification : 04/02/2020 16:57:20
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