Senalioune - L’ancien président de l’Union pour la République, Sidi Mohamed Ould Maham, a déclaré que toute implication de l’ancien président de la République, Mohamed ould Abdel Aziz, dans le gaspillage, la contrebande ou la disparition de fonds publics, délibérément, signifie une violation de ses obligations constitutionnelles, et constitue donc une grande trahison.
Selon le post que Ould Maham a publié sur sa page Facebook ce matin (Vendredi 07 Février), le concept de haute trahison a traditionnellement été associé à des actes de communication avec l’ennemi, à l’abdication de la souveraineté et au détournement de secrets d’État, notant que “le développement de ce concept a récemment pris une nouvelle direction différente”.
Ould Maham a poursuivi toujours sur Facebook : “Dans son article 93, la constitution de la République islamique de Mauritanie dispose, comme quasiment toutes les autres constitutions du monde, que le président de la république ne peut être responsable de ses actes qu’en cas de haute trahison et qu’il n’ y a que l’Assemblée Nationale qui peut accuser le président de la république à travers un scrutin au cours duquel une majorité absolue de ses membres est requise pour engager la procédure.
Certains pensent que ce texte constitue une immunité pour le président de la république. Le concept de haute trahison signifiant traditionnellement des actions de renseignements au profit de l’ennemi ou de l’abandon totale ou partielle de la souveraineté ou là fuite d’informations considérées comme secrets d’État”.
Rappelons que la commission d’enquête du président Mohamed Ould Abdel Aziz s’est réunit hier et a élu son président Habib Brahim Diah. Cette commission devra commencé ses travaux dans quelques jours.
Par Moustapha Sidiya