200 buts avec le PSG : «Mon plus beau ? Le coup franc à Marseille», assure Cavani
Auteur de son 200e but avec le PSG contre Bordeaux (4-3) ce dimanche, le meilleur buteur de l’histoire du club se confie sur son bonheur d’être au PSG après un mois de janvier où il a failli quitter la France.
Par David Opoczynski, Yves Leroy et Bertrand Métayer
le 24 février 2020 à 09h49Edinson Cavani a franchi contre Bordeaux (4-3) la barre des 200 buts sous le maillot du PSG. Un moment très émouvant pour le meilleur buteur de l'histoire du club, récompensé par un trophée à l'issue du match.
Que représente pour vous d'atteindre ce cap des 200 buts avec le PSG ?
EDINSON CAVANI. C'est spécial. C'est un moment qui me rappelle tous les kilomètres parcourus, les choses entraînantes, les frustrations, les moments spéciaux. Toutes ces choses forment un moment incroyable. C'est magnifique pour moi. Ce n'est pas mon plus beau but, c'est le 200e. Il ne nous offre pas une victoire, une coupe mais à la fin, il m'a fait penser à plein de choses qui ont rendu ce match spécial.
Quel est le plus beau de vos 200 buts ?
Il y a en a beaucoup de beaux, non ? C'est dur de choisir. Mais je crois que celui qui reste dans la tête de tous, c'est celui du 2-2 contre Marseille (NDLR : en octobre 2017). Le stade attendait que le coup franc soit passé pour crier. Et c'est là que j'ai annulé un peu la fête ! Les Clasicos sont des matchs encore plus spéciaux que les autres.
Avez-vous marqué l'histoire du PSG ?
Oui, ça fait 6 ans et demi et ça fera 7 ans à la fin de la saison. Beaucoup de choses se sont passées. Ça fait qu'une petite histoire s'est créée dans ce club. C'est une très belle aventure dans ma vie, dans ma carrière. J'espère passer encore des très bons moments avec le PSG. Je suis fier de savoir que je peux laisser une petite trace dans l'histoire du club. Pour les supporteurs parce qu'ils m'ont donné chaque jour de la confiance. J'ai grandi dans l'amour. C'est quelque chose qui n'est pas arrivé tout de suite mais avec le temps. Mais ce n'est pas fini pour faire encore grandir un peu plus cette histoire.
En janvier, vous avez failli partir. Comment avez-vous vécu cette période ?
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C'est du passé et c'est parfois bien de laisser ces choses derrière. C'était un mois spécial et très difficile pour moi. Je suis heureux d'être resté bien sûr. Paris m'a beaucoup donné. Je suis ici pour continuer mon aventure à Paris, j'en suis heureux et fier. Je vais continuer à donner le maximum jusqu'au dernier jour que je passerai ici. C'est difficile pour tous les joueurs de traverser des moments comme ceux-là mais cela fait partie de notre travail, du football. Il n'y a rien à reprocher. C'est seulement travailler, travailler, travailler encore. Parce qu'à la fin, il n'y a que ces sacrifices qui te permettent de continuer à avancer.
Avez-vous un message à adresser aux supporteurs ?
Je voudrais les remercier. Je remercie aussi, en premier, mes coéquipiers, qui sont avec moi tous les jours. Les supporteurs ont été derrière moi de nombreuses fois. Je ne peux que remercier pour la chaleur qu'ils nous donnent tous les jours, et à moi spécialement, dans les moments difficiles ou de joie. L'unique manière que j'ai de les remercier, c'est de donner le maximum, 100 % sur le terrain. Ce sera comme ça jusqu'à la fin. Il faut profiter et préparer les prochains matchs.
Pensez-vous que le PSG peut retourner la situation après la défaite à Dortmund ?
Nous sommes capables de faire des grandes choses mais il faut rester unis. Après la défaite contre Dortmund, on doit savoir que c'est le foot, toutes les équipes peuvent avoir des soirées difficiles, des moments qui ne se passent pas comme on l'espère. Parfois, on a besoin de passer des moments comme ceux-là. C'est important de voir l'équipe dans ces moments difficiles. On connaît la situation ici à Paris après les défaites. On va rester ensemble, on va montrer qu'on est capable d'aller chercher la qualification. Cela a commencé ce soir, on s'est créé beaucoup d'occasions. La préparation a débuté.
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Comment vivez-vous la concurrence avec Mauro Icardi ?
C'est bien. C'est le coach qui décide. La concurrence fait partie du football. J'ai un bon relationnel avec Mauro. J'ai répété de nombreuses fois que l'important est l'équipe, car à la fin, une personne décide : le coach. La relation entre moi et mes coéquipiers ne va pas changer, c'est bien, c'est une bonne concurrence.