
Le sous-secrétaire adjoint aux affaires de la jeunesse au ministère saoudien des Sports, Ahmed bin Salman Al-Ghamlas, accompagné du directeur général de l’Union des agences de presse (UNA), Mohammed bin Abdrabuh Al-Yami, a inauguré, jeudi, à Djeddah, le symposium international « Autonomiser la jeunesse dans les États membres de l’OCI grâce aux jeux vidéo et aux médias sociaux : opportunités et défis », organisé conjointement par l’Union, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et le ministère saoudien des Sports.
Le symposium, qui s’est tenu au siège du Secrétariat général de l’OCI à Djeddah, intervient en application de la résolution de la cinquième session de la Conférence islamique des ministres de la Jeunesse et des Sports, qui a appelé à la coordination entre l’OCI et ses institutions, d’une part, et le Royaume d’Arabie saoudite, président de la conférence, d’autre part, pour organiser un symposium international sur ce sujet.
Le symposium a réuni des experts internationaux du Centre de recherche statistique, économique et sociale et de formation pour les pays islamiques (SESRIC), du Comité permanent pour la coopération scientifique et technologique (COMSTECH), du Forum de la jeunesse de la coopération islamique, du Comité permanent pour la coopération économique et commerciale (COMCEC), de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et de la Fédération saoudienne des sports électroniques, en plus de représentants d’un certain nombre d’organisations non gouvernementales, d’universités et d’établissements d’enseignement des États membres de l’OCI.
Lors de la séance d’ouverture du symposium, Ahmed bin Salman Al-Ghamlas, sous-secrétaire adjoint du ministère saoudien des Sports pour les affaires de la jeunesse et représentant du Royaume d’Arabie saoudite, président de la Conférence islamique des ministres de la jeunesse et des sports, a expliqué que la tenue de ce symposium après la conclusion de la Coupe du monde d’eSport au Royaume d’Arabie saoudite est une incitation à bénéficier de ces sports dans leurs dimensions sociétales et économiques, et à discuter des meilleures façons d’engager notre jeunesse dans ce mouvement mondial, en plus d’examiner son impact positif sur les pays islamiques.
Il a souligné que les jeux vidéo et les médias sociaux, avec leurs technologies, leurs défis et leurs expériences interactives, représentent de réelles opportunités de succès et d’impact, et que l’amélioration des connaissances et le partage des meilleures pratiques sont des priorités, d’autant plus que ces jeux sont des outils éducatifs et de développement.
Al-Ghamlas a souligné que le fait de lier les jeux et les médias sociaux aux technologies d’intelligence artificielle, en stimulant la réflexion, le travail d’équipe et l’innovation, contribuera à améliorer l’impact financier, d’autant plus que cette industrie est devenue un modèle avancé pour les économies des pays en développement, augmentant les opportunités d’emploi et favorisant les investissements mondiaux.
Pour sa part, le directeur général de l’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Mohammed bin Abdrabuh Al-Yami, a souligné que les jeux vidéo sont devenus une réalité quotidienne, influençant les familles, les jeunes, les adolescents et les enfants. Cela nécessite une approche collective pour capitaliser sur les avantages qu’ils offrent et atténuer les risques associés.
Dans son discours, il a expliqué que les avantages et les opportunités des jeux vidéo dépassent de loin leurs risques, expliquant que les jeux électroniques sont une industrie massive dans laquelle les pays et les entreprises mondiales sont en concurrence, ce qui signifie qu’ils sont un domaine vital pour l’investissement, le développement et la création d’emplois dans nos sociétés, en particulier pour les jeunes.
Al-Yami a exprimé son espoir que le symposium fournirait des recommandations et des propositions pour l’élaboration de plans d’action qui verraient les secteurs public et privé travailler ensemble pour soutenir l’avancement de cette industrie dans les pays islamiques, la transformant en un producteur efficace plutôt qu’un simple consommateur.
Al-Yami a salué la création par le Royaume d’Arabie saoudite de la Fondation de la Coupe du monde d’esports, dans le cadre de ses efforts importants pour faire progresser ce secteur vital et renforcer ses contributions à l’innovation et à la technologie.
À son tour, l’ambassadeur Tariq Ali Bakhit, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, culturelles et sociales au Secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), a souligné l’importance pour les États membres de l’OCI de renforcer leur rôle dans la production de ces jeux, de soutenir leurs marchés et de les réorganiser pour leur permettre de rivaliser à l’échelle mondiale et de s’aligner sur les valeurs culturelles et sociales de leurs communautés d’accueil.
Il a affirmé la disposition du Secrétariat général de l’organisation, à travers le Département de la Jeunesse et des Sports et l’UNA, à coopérer étroitement avec le Royaume d’Arabie Saoudite pour suivre la mise en œuvre des recommandations issues de ce symposium.
Bakhit a félicité l’Arabie saoudite pour sa candidature réussie à l’organisation de la Coupe du monde d’eSport 2025 à Riyad, le plus grand tournoi d’eSport au monde. Il a également remercié l’Arabie saoudite pour son initiative d’accueillir les sixièmes Jeux de la Solidarité Islamique en novembre prochain.
Après la séance d’ouverture, quatre sessions scientifiques ont eu lieu, au cours desquelles un certain nombre d’experts et d’universitaires ont présenté des communications scientifiques couvrant divers aspects liés au thème du symposium.
La première session a été consacrée à des présentations sur la réalité de l’industrie du jeu vidéo dans les pays de l’OCI, tandis que la seconde a abordé les défis de l’autonomisation des jeunes grâce aux jeux vidéo et aux médias sociaux.
La troisième session a porté sur le thème « Les aspects positifs des jeux vidéo et des réseaux sociaux dans l’autonomisation des jeunes », tandis que la quatrième session a abordé « Les expériences des États membres de l’OCI et les réseaux sociaux ».